Antoine Barillon de Morangis

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Antoine Barillon, chevalier, marquis de Morangis, conseiller d'état, décédé le 4 avril 1672[1], fut l'un des dirigeants de la Compagnie du Saint-Sacrement.

Maître des requêtes ordinaires en 1628, il exerça pendant quelques mois, en 1653, la charge de directeur des finances, avec Etienne d'Aligre[2]. Après son décès, Gabriel Calloet-Kerbrat publia sous son nom des mémoires, qui sont essentiellement un appel à la création d'hôpitaux généraux[3].

Un portrait d'Antoine Barillon de Morangis par le pastelliste Robert Nanteuil est conservé dans le département des livres rares de la bibliothèque de l'université de Princeton[4].

[modifier] Notes et références

  1. Amable Floquet, Études sur la vie de Bossuet jusqu'à son entrée en fonctions en qualité de précepteur du Dauphin (1627-1670), t. II, Paris, Firmin-Didot, 1855, p. 21 (lire en ligne).
  2. Pierre-Clément, Lettres, instructions et mémoires de Colbert, t. I (1650-1661), Paris, Librairie impériale, 1861, p. 98 (lire en ligne).
  3. Placet au Roy. Hospitaux généraux. Mémoires de feu M. Morangis, cet illustre, ce charitable, et intelligent conseiller d'État mort l'an 1672 adressez en forme de lettre par lui écrite trois mois avant son décès, à un sieur amy, qui a esté advocat général, pour le convier à continuer ses soins, pour l'établissement de ces hôpitaux généraux dans toutes les villes du Royaume, suivant l'édit vérifié de 1622, 1675. La Bibliothèque nationale de France possède également un Hopitaux généraux fait à Paris 1677. Mémoire. Extrait des Mémoires de feu Monsieur de Morangis, s.l.n.d., in 4°
  4. Collection Robert Nanteuil Collection.