André Fougeroux de Secval

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André Fougeroux de Secval (graphie Serval également rencontrée) est un militaire et un marin français, né le 13 mars 1739 à Paris et décédé en 1819 à Pithiviers (Loiret).

Sommaire

[modifier] Patronyme

André Fougeroux de Secval était le neveu de Henri-Louis Duhamel du Monceau, mort sans postérité. Sa sœur Angélique avait épousé un certain Fougeroux et leurs enfants reprirent son nom, si bien qu'André Fougeroux de Secval se faisait également appeler André Duhamel Fougeroux de Secval. Lui-même signait ses correspondances à ses supérieurs Duhamel de Secval ou simplement de Secval et même Desecval.

[modifier] Carrière dans la Marine

La carrière militaire d'André Fougeroux de Secval débuta en 1754, lorsqu'il devint aide-artilleur à Brest. Il s'éleva ensuite comme officier de la Marine : sous-lieutenant d'artillerie (1757), lieutenant d'artillerie en second (1762), lieutenant d'artillerie en premier (1767), lieutenant de vaisseau (1771), capitaine lieutenant en second (1772), lieutenant-colonel (1779), capitaine de vaisseau (1780).

Il quitta ensuite le service avec le grade de brigadier des armes navales et 3.000 livres d'appointement. Il avait été fait chevalier de Saint-Louis le 28 juin 1775.

Au cours de sa carrière, il effectua un certain nombre d'embarquements : l'Hélié (1759), le Magnifique (1759), l'Elizabeth (1761), l'Éveillé (1762), le Glorieux (1762), le Zodiaque (1763), l'Hirondelle (1764), l'Héroïne (1765) et la Dorade (1768).

[modifier] L'officier d'artillerie

En tant qu'officier de l'artillerie navale, André Fougeroux de Secval fut chargé de surveiller les opérations métallurgiques d'un certain nombre de forges et fonderies, où étaient fabriqués des canons pour la Marine, et d'en rendre compte au ministre de la Marine. Il dirigeait également les épreuves de ces canons. A ce titre il séjourna dans plusieurs forges, à partir de 1767 :

En décembre 1776, Fougeroux de Secval participa à des essais de fonderie à Nantes, qui furent un prélude à la construction de la fonderie de canons d'Indret, comme l'atteste un procès verbal à la cote MS 505 / C3 - Mémoire sur l'artillerie de Marine à la Médiathèque de Nantes.

[modifier] Sources

  • Archives nationales, Inventaire du Fonds Marine.
  • Archives nationales, Fonds Marine, B/3 : correspondance d'André Fougeroux de Secval adressée au ministre de la Marine.
  • Médiathèque J. Demy à Nantes - Cote MS 505 / C3 - Mémoires sur l'artillerie de Marine.