Utilisateur:Ancalagon/Brouillon4

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22 septembre : Après avoir résolu ses problèmes de paquetage, Stevenson prend la route. Et un nouveau problème se pose immédiatement : Modestine progresse avec une lenteur exaspérante. Et les coups de bâtons qu'il lui administre pour la faire avancer n'ont pour effet que de terroriser la pauvre bête. Un paysan croisé sur le chemin lui indique alors comment, à l'aide d'une badine, faire mieux avancer l'animal. Sur le coup, l'efficacité est redoutable mais au sortir de Goudet, après déjeuner, Modestine repend son allure de tortue. Elle semble alors « possédée du démon »[1] : sur le chemin, elle folâtre avec un autre âne, puis elle

Et pour couronner le tout, à Ussel, tout le paquetage tombe par terre sous les regards moqueurs des habitants.

Stevenson est à bout de nerfs. Il se débarrasse d'une partie de son équipement.

Lieux : Le Monastier, Saint-Martin-de-Fugères, Goudet, Ussel, Costaros, Le Bouchet-Saint-Nicolas

23 septembre : Le patron de l'auberge du Bouchet, auquel Stevenson a raconté ses mésaventures avec Modestine, lui donne la baguette magique de l'ânier : un aiguillon. Et le miracle a lieu : Modestine trotte ! Il atteint sans incident, à Pradelles, la lisière du Velay et s'apprête à pénétrer dans le Gévaudan, fief de la célèbre Bête, le « Napoléon Bonaparte des loups »[2] et héroïne d'un roman d'Élie Berthet. Poursuivant sa route, il entre Langogne-sur-Allier et en même temps dans le comté du Gévaudan.

Lieux : Landos, Pradelles, Langogne


24 septembre : Partant tardivement de Langogne, il essuie pluie et grêle en se rendant à Cheylard-l'Évêque. Il n'y a de surcroît pas de véritables routes, mais plutôt un réseaux de sentiers enchevêtrés et rocailleux. Après Sagnerousse, alors que la nuit approche, il se perd et parvient à rallier Fouzilhic dans les ténèbres grandissantes. Un vieillard le met alors sur la bonne voie vers le Cheylard, mais Stevenson se perd en route. Rebroussant alors chemin, il arrive, non pas à Fouzilhic mais à Fouzilhac, un petit hameau proche, où malgré sa détresse et ses supplications, personne ne l'aide. Il se résigne alors à coucher dans un bois.

Lieux : Sagnerousse, Fouzilhic, Fouzilhac

25 septembre : En dépit de sa mésaventure d ela veille, Stevenson passe une nuit plutôt appréciable. Il repart le matin, le moral ragaillardi, en direction de Fouzilhic. Mais en chemin il rencontre de nouveau le vieux qui l'avait renseigné la veille. Apprenant les malheurs de Stevenson, l'aimable vieillard l'accompagne cette fois-ci jusqu'en vue du Cheylard. A l'auberge où il déjeune, il découvre que Modestine est blessée par son paquetage. Il repart pour Luc où il passe la nuit.

Lieux : Cheylard-l'Évêque, Luc

26 septembre : Ayant refait son paquetage d'un façon plus confortable pour ménager Modestine, il suit la route longeant le Vivarais et le Gévaudan, songeant que ces contrées se verront bientôt assiégées par le chemin de fer. Arrivé à la Bastide, il s'oriente plus à l'est pour se rendre à l'abbaye de Notre-Dame-des-Neiges. Là, on accepte de le recevoir, une fois établi qu'il n'est pas un colporteur. Description de la vie des moines.

Lieux : La Bastide, l'abbaye Notre-Dame-des-Neiges

27 septembre : Il fait connaissance avec d'autres pensionnaires de l'abbaye qui le découvre « hérétique » en apprenant qu'il est protestant. Dès lors, ils s'acharnent à sauver son âme en le convertissant.

Lieux : Chasseradès,

28 septembre : Il descend dans la vallée du Chassezac puis arrive au sommet du Goulet. Repart, traverse le Bleymard et décide de camper dehors, cette fois-ci, par choix et non par obligation. Dans une pineraie il passe alors une superbe nuit « à la belle étoile ».

Lieux : l'Estampe, Le Bleymard

29 septembre : Au lendemain matin, ravi cette excellente nuit, il remercie Dame Nature de son hospitalité en laissant quelques pièces de monnaie sur le lieu de son couchage. Il part à l'ascension du pic de Finiels, point culminant de la Lozère. Arrivé en haut, il contemple enfin les Cévennes par excellence : les « Cévennes des Cévennes »[3],,[4]. Sous son regard, à perte de vue, s'étend le théâtre de la guerre des Camisards dont les chefs étaient inspirés directement par le Saint-Esprit. Sa descente jusqu'au Pont-de-Montvert l'émerveille. Le voilà dans la ville où tout commença, là ou Esprit Séguier et ses compagnons tuèrent l'abbé du Chayla qui retenait des prisonniers dans son cellier, marquant le début de cette guérilla dans les Cévennes.

Il poursuit sa route en direction de Florac par la vallée du Tarn, route qui lui évoque Killiecrankie et campe de nouveau dehors dans une châtaigneraie.

Lieux : Le Pont-de-Montvert

30 septembre : Après une frayeur au réveil — il est surpris par un paysan et son fils qui entretiennent la chataigneraie où il vient de dormir — il repart et sur son chemin rencontre un frère de Plymouth, un adepte de Darby en pèlerinage. Poursuit jusqu'à la Vernède et rejoint Florac.

Lieux : La Vernède, Cocurès, Florac

1er octobre : Quitte Florac bien fatigué, vallée de la Mimente.Campe dehors.

Lieux :

2 octobre :

Lieux : Cassagnas Saint-Germain-de-Calberte, 3 octobre :

Lieux : Saint-Étienne-Vallée-Française, Saint-Jean-du-Gard