Ali Al Jallawi

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Ali Al Jallawi, en arabe علي الجلاوي, né en 1975 à Manama (Bahreïn), est un poète bahreïnien. Il a commencé à écrire dès l'âge de quatorze ans. Ses premiers oeuvres étaient caractérisés par des idées révolutionnaires et politiques, et il était arrêté à l'âge de dix-sept ans à cause d’un poème dans lequel il a critiqué le régime politique à Bahreïn. Il était arrêté encore une fois en 1995 et était emprisonné jusqu'à 1998.

Pendant des années en prison Al Jallawi a beaucoup lu et s’était instruit de beaucoup de sujets. Sa position religieuse et politique rigide était changée à une passion pour des idées et la franchise intellectuelle, bien qu'il reste engagé à réaliser un régime politique équitable a Bahreïn.

Plus récemment sa poésie a traité les sujets philosophiques et humains; son travail le plus connu est Dilmuniyat (Dilmun était le nom d'une civilisation bahreïnienne ancienne). Ali Al Jallawi habite à Manama, et conduit un centre de recherches consacré au sujet des minorités et des communautés de Bahreïn négligées par les livres d'histoire ‘officiels’.

Sommaire

[modifier] Festivals

Ali Al Jallawi a assisté à beaucoup des festivals et rassemblements internationaux de poésie pour représenter Bahreïn, y compris:

  • Bait Al-Hikmah, Le Royaume-Uni, 1998.
  • Université de Damas, Syrie.
  • 29th International Book Exhibition, le Koweït.
  • Semaine culturelle de Bahreïn à Amman, la Jordanie.
  • Festival de la capitale culturelle arabe, Sana'a, le Yémen, 2004.
  • Festival d'Aseela, les Iles Hawar, Bahreïn.
  • 6th GCC Poetry Festival, Riyadh, l'Arabie saoudite.
  • Festival de la capitale culturelle arabe, Khartoum, le Soudan 2005.
  • Tente de poésie, Zagoura, le Maroc, 2006.
  • Forum de la poésie internationale, Marrakech, le Maroc, 2006.

[modifier] Une biographie tardive

J’arrivai tôt a mon corps l’une de ces années de 1975, et quand la cerise d’un sein, m’avais frôlée ; je fis couvert d’herbe et j’eus la foi au paradis terrestre du bon Dieu. Ma mère rallia les fontaines dans mon cœur, couvrit mon Corps avec du « machmoum «  et fit couler l’eau sainte dans mon oreille.

J’eus un rhume de silence qui m’accompagna. Je passais dans le sentier de mes premières années, jeté dans la stupéfaction. Je fus débordé par mon corps, et je me suis longtemps habillé à l’ envers. Je fourrai les oiseaux et les prunes des voisins dans la plus petite de mes poches. Je n’eus pas encore assimilé la malédiction. Je fus le huitième parmi mes frères .Quand mon père descendît de sa nuit, la tête enduite avec des prières et de l’eau de rose, il se fut inspiré d’un imam affligé. Il me nomma Ali. Je recevais cet héritage, mes ardoises et tirais mes cieux derrière moi. Je fus admis à la faculté obligatoire pour charge d’amour. Ce fut un poème où je contemplais les lignes de ma main à dix sept ans. J’y étais encore à l’âge de vingt pour finir mes études supérieures.

Je l’ai quittée, dénudé de sagesse et de révolution. Cependant, je crois qu’il bat encore cet objet que j’ai dans la poitrine… Je suis peut être de la race des abeilles parce que j’ai aimé et j’aime et j’aimerai plus d’une fleur…quelle malédiction !

[modifier] poésie

Une perception retardée

La moule s'est brisée

Tes mains créatrices sont couvertes d’argile

Pourtant tu t’assoies avec le tablier marron

Et tournes le récipient de la création Qui essuiera la sueur sacrée


Du visage de Dieu ?

Elle coule et il la pétrit avec de l’argile

Elle coule et il la pétrit

L’argile formée et arrondie

Est devenu une femme

Le Tout Puissant a dit :

"Gloire a moi !"

[modifier] Site officielle: