Alain Terrail

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Alain Terrail est un magistrat français. Alain Terrail fut avocat général près la Cour de Cassation. Après avoir occupé plusieurs postes de responsable au sein du syndicat, il en devient président de 1990 à 1996.

Proche de l'UDR puis du RPR, il fut conseiller technique au cabinet du ministre de la Qualité de la vie dans le gouvernement de Jacques Chirac de 1974 à 1976. Alain Terrail plaça la sécurité comme la première des libertés, affirmé maintes fois que punir est la première fonction du juge.

Il fit l'objet d'une sanction disciplinaire pour des propos jugés antisémites.

[modifier] Association professionnelle des magistrats

Il fut un co-fondateur et dirigeant de l'association professionnelle des magistrats (APM), un syndicat de magistrats qui fut actif dans les années 1990 qui compta, entre autres, parmi ses dirigeants Yves Bot, Georges Fenech et Alexandre Benmakhlouf.

Après avoir occupé plusieurs postes de responsable au sein du syndicat, il en devient président de 1990 à 1996.

[modifier] Calembour antisémite

Il fut l'auteur du calembour antisémite «Tant va Lévy au four qu'à la fin il se brûle» dans la revue de l'Association professionnelle des magistrats (APM) à propos du substitut du tribunal de Toulon Albert Lévy, alors impliqué dans la lutte contre l'affairisme toulonnais. Ces propos ont entraîné une procédure disciplinaire à son encontre, laquelle a conduit, le 25 mars 1999, à sa mise à la retraite d'office; le 18 octobre 2000, le Conseil d'État a rejeté son recours contre cette sanction[1].

[modifier] Références

  1. CE 6/4 SSR, Terrail, 18 octobre 2000, N° 208168