Akroe

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Le peintre et graphiste Étienne Bardelli, dit Akroe, est l’un des acteurs principaux de la scène post-graffiti française. Le nom Akroe[1] n'a pas d'étymologie, l'artiste justifie la terminaison "e" comme le pilier architectural du mot : «si on l'enlève, tout s'effondre». Fasciné par le dessin, il commence à tagger dans la rue au début des années 1990, avant d’étudier les arts appliqués et le graphisme. Cette formation donne alors une orientation plus professionnelle à sa pratique du graffiti. L'industrie et les architectures déshumanisées sont aussi d'importantes sources d'inspiration, mêlées à une vision nostalgique du Jura, région où il a grandi.

Installé à Paris depuis 1998, il affiche et peint dans les rues et dans les lieux oubliés de tous, des graphismes souvent traités en bichromie, issu d’un univers personnel où l’imaginaire tient tête à la réalité. Qu’il s’agisse de commandes ou de pratique personnelle, la recherche tient une place considérable dans son travail. Il s’intéresse notamment aux liens entre l’image, son support et son contexte, jouant avec la manière dont on peut lire ses créations.

Il travaille principalement pour divers label discographiques indépendants de musique electro ou hip-hop et pour des marques de vêtements. Akroe a participé notamment à la création de l'identité visuelle du groupe TTC.

Un livre lui est consacré dans la collection “Design&Designer” chez Pyramyd[2]

[modifier] Notes et références

  1. Akroe
  2. Pyramyd éditions

D'après http://www.ledevoir.com/2007/07/26/151508.html le travail du graffeur a déjà été présenté au Lazy Dog de Paris ainsi qu'au musée d'art contemporain de Lyon.