Discussion Utilisateur:Airelle/ZoliveR

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[modifier] Incroyable !

Comment en vient-on à déblatérer des âneries pareilles? Et surtout de le mettre dans le bistro, qui est censé contenir des choses sensées... ZoliveR 21 avr 2005 à 17:48 (CEST)

RL : puisque vous semblez un membre récemment intégré dans notre communauté, j'imagine que vous n'avez pas eu le temps d'en assimiler toutes les finesses — je présuppose que vous en êtes capable — ni de lire l'intégralité des pages que vous consultez. Sinon, vous eussiez lu ceci en exergue de la page du Bistro : Le Bistro Wikipédia est un endroit pour se détendre, pour discuter du projet et se renseigner. Et cela vous eût évité de déblatérer une ânerie pareille.

Le bistro est un lieu de détente et de discussion, pas une poubelle ou un endroit où on peut dire n'importe quoi! ZoliveR 22 avr 2005 à 19:19 (CEST)

RL : tout à fait d'accord. Aussi, je vous invite à le nettoyer et, notamment, d'enlever tout ce qui est contraire à la morale. La vôtre, bien sûr : vous pouvez laisser les injures, la pornographie, etc. : cela devrait néanmoins vous distraire un certain temps...

ce qui me distrait c'est le fait que tu ne constate pas que tes propres messages, comme tu dis si bien, c'est vraiment du "n'importe quoi", et que si le Bistro permet un peu de détente ou de discussion, cela ne veut pas dire qu'il faut balancer n'importe quoi ni que c'est une poubelle pour accueillir tes délires futiles qui ne regardent que toi... De plus je te signale que je n'ai absolument pas pollué le Bistro, alors cesse de rejeter la balle sur moi, ca ne prendra pas. Si tu persiste cela risque de mal se passer entre nous 2. Dommage qu'il n'y a pas de fonction ignore, cela pourrait grandement faciliter les choses... A défaut, je ferai l'ignore en manuel et je supprimerai tout ce que tu poste dans mon profil et qui me déplaît. Pour une fois je suis gentil, je te laisse la possibilité de t'exprimer, alors n'utilise pas à mauvais escient ce moyen d'expression en voulant me rabaisser ou rejeter tout sur moi alors que c'est toi qui est en cause. De plus en général je suis toujours sympa avec les utilisateurs, alors je vois pas pourquoi tu viens débarquer, pour le mal prendre il faut vraiment que tu soies coincé ou stressé. ZoliveR 22 avr 2005 à 19:42 (CEST)

RL : tout d'abord, Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour m'être trompé de page : ce n'était pas voulu. Puisque nous ne trouverons visiblement pas de terrain d'entente, je ferai court  :
  1. J'aimerais que vos propos discourtois ne fussent pas assortis d'une familiarité que je n'ai pas autorisée. L'un comme l'autre relève d'un manque de respect qui ferait que tout autre que moi en viendrait sûrement à perdre patience. Par conséquent, je vous saurais gré de ne pas me tutoyer ;
  2. Je n'ai jamais dit que c'est vous qui aviez pollué le Bistro ; simplement je m'étonnais de vous voir si vindicatif envers un ajout si anodin, lors même que le Bistro pouvait abriter des propos autrement plus fâcheux. En revanche, les termes que vous avez initialement employés à mon encontre — « n'importe quoi » bon pour la « poubelle » — me donnent le droit de m'être senti attaqué ;
  3. Ceci dit, prétendre que mon message était « n'importe quoi » est votre droit ; tout comme c'est le mien de penser le contraire. Je ne vois pas en quoi mon avis aurait moins de valeur que le vôtre ;
  4. Je ne suis pas un nouveau-venu sur WP et je ne pense pas avoir une réputation de personne « pas sympa », mais vous pouvez être convaincu du contraire, tout comme vous me permettrez de pouvoir me pas être persuadé que vous êtes si sympa que vous le prétendez ;
  5. Il est piquant que vous me traitiez d'être « coincé » ou « stressé », quand c'est vous qui avez réagi aussi épidermiquement au départ.

Quand on manipule si bien la langue de Molière comme vous le faites, et comme je le fais aussi, avec un grand taux de réussite, on évite ce genre d'erreur de conjugaison: J'aimerais que vos propos discourtois ne fussent pas (on n'utilise pas le conditionnel avec du passé, quel qu'il soit) Mes propos n'auraient pas été discourtois pour quelqu'un d'un degré d'humour plus élevé que le vôtre (en l'occurence, vous n'avez même pas un degré d'humour du 1er degré mais du degré -1). De ce fait, il n'y a que vous qui perdriez patience, évitez donc de mêler les autres personnes à notre quiproquos. Evitez donc à l'avenir d'employer des termes qui ne correspondent pas du tout à ce que vous pensez exactement. La culture des mots français que je vois, employés si bien par vous dans ce texte ne correspond pas du tout à vos messages précédents, et de plus, vous êtes surement coincé pour prendre mal un texte qui ferait marrer les autres. De plus, les mots que j'ai employés étaient d'un degré de grossièreté extrêmement faible par rapport aux mots que j'aurais pu utiliser pour vous choquer, et des mots que je n'emploie jamais mais qui sont encore plus choquants que les mots que je me permettrais d'utiliser pour choquer quelqu'un. Si moi-même je suis un nouveau venu sur Wikipédia, permettez moi de vous dire que d'après la page qui mène à votre page utilisateur et qui affiche ce message entre encadré et qui est celui ci:

En raison du comportement intolérable de son auteur, cette page a été bloquée par le Comité des utilisateurs lésés et déplacée ici. Toute personne agissant ainsi tombera sur le CUL.

Permettez moi de douter de votre sympathie. De plus, vous (et quiconque) avez le droit de mettre en doute ma sympathie, mais ceux qui me connaissent bien et qui assistent à mon évolution et ma progression sur Wikipédia savent bien que je suis sympa. Et je ne suis pas le genre de personne qui dit toutes les heures "Est ce que je suis sympa?". Je me contrefous de savoir si telle ou telle personne pense que je suis sympa ou non. Cela ne m'empêche pas de dormir et cela n'entrave pas mon désir de contribuer à Wikipédia. Est ce qu'on peut en dire autant de vous? D'après le message dans votre page personnelle et d'après le message qui ne veut rien dire et qui est dans le Bistro, juste pour gaspiller quelques lignes, permettez-moi d'en douter. Je n'ai pas réagi virulemment. Ou bien alors tu es le genre de personne qui prend tout à mal dès qu'on dit quoi que ce soit en dehors du "tu es le meilleur, je m'agenouille devant toi mon seigneur, ..." ou des phrases de ce genre...

PS: Permets moi de te dire que ce sera le dernier message à ton attention. J'ai assez perdu de temps et de patience avec toi. S'il y avait 1000 personnes comme toi, Wikipédia fr n'aurait jamais dépassé 60.000 articles. Heureusement que ce n'est pas le cas.

ZoliveR 23 avr 2005 à 15:28 (CEST)

RL : je vous invite à relire les classiques afin de vérifier que le conditionnel suivi de l'imparfait du subjonctif (puisque vous ne précisez pas le mode) est tout ce qu'il y a de plus respectueux de notre grammaire. Accessoirement, j'ai aussi appris qu'on écrivait « occurrence », « quiproquo » et « sûrement ». Enfin, moi, en tout cas. Tout le monde peut faire des erreurs, mais, encore une fois, c'est l'hôpital qui se moque de la charité... Passons.
Vous me reprochez de manquer d'humour : je ne sais pas si vous l'avez fait exprès, mais c'est vraiment trop drôle ! Il me semble qu'à un message humoristique, vous n'avez répondu que par l'agressivité. D'ailleurs, vous insistez sur le fait que vous êtes sympa et je le penserais volontiers si le premier message que vous m'avez adressé n'était pas celui qui vous avez écrit et avant lequel j'ignorais votre existence. Voilà une bien curieuse façon de faire connaissance et de témoigner sa sympathie !
Enfin, je ne souhaite nullement que vous m'encensiez ; seulement que vous cessiez de me traiter d'une manière aussi peu amène, comme le ferait un gamin mal élevé.
Après que vous m'avez reproché véhémentement mon ignorance de la conjugaison, je vous ai signalé que vous étiez dans l'erreur. Comme le mépris vous semble plus coutumier que la grammaire, je me permets de vous rappeler qu'on doit respecter la concordance des temps, i.e. la correspondance qui existe entre le temps du verbe de la proposition principale et celui de la proposition subordonnée : Je veux qu'il soit — Je voudrais qu'il fût. Après le conditionnel présent, le verbe de la subordonnée qui est au subjonctif se conjugue à l'imparfait ou au présent : Je voudrais qu'il fût (langage soutenu), Je voudrais qu'il soit (langage ordinaire, notamment oral). Prétendre que le conditionnel ne peut être suivi d'un verbe conjugué au passé est donc une niaiserie. Voici quelques exemples tirés d'œuvres de grands auteurs — vous me pardonnerez de n'en pas avoir trouvé dans Les Femmes en blanc, mais j'ai pris ce que j'avais sous la main :
  • C'est pourquoi il suit le rapport des sens et les notions communes, parce qu'il faudrait qu'il se fît violence pour les démentir, et qu'il ne sait s'il gagnerait, ignorant où est le vrai. (Pascal, Entretien sur Montaigne)
  • Et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. (Molière, Dom Juan, Acte I, Scène 2)
  • Il faudrait qu'il fût non seulement matelot, mais forgeron. (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer)
  • Il faudrait qu'on sentît même ardeur, même flamme, Qu'avec même tendresse on eût donné sa foi. (Thomas Corneille, Ariane, Acte II, Scène 7)
  • Il faudrait que Dieu l’eût révélé de la manière du monde la plus expresse, la plus exempte d’équivoque, et la moins sujette à difficulté ; il faudrait qu’il eût prévenu sur cela nos doutes, éclairci nos scrupules, et concilié toutes les contradictions apparentes qui eussent été entre cette conduite et l’esprit de tout l’Évangile. (Pierre Bayle, Études sur Voltaire et son temps)
  • J'aimerais qu'il eût un travail facile, et que même il se distinguât par cette gaieté d'esprit, partage d'un homme supérieur aux affaires qui plaît tant à la nation, et qui rend tous les devoirs moins pénibles. (Voltaire, L'Ingénu)
  • J'aimerais qu'il fût puni de l'outrage qu'il m'a fait, ainsi qu'à ma cour. (Thomas Malory, La Mort d'Arthur)
  • Je ne sais : mais je voudrais qu'il fût à tous les guebles. (Molière, Le Médecin malgré lui, Acte III, Scène 4)
  • Je souhaiterais qu'il eût continué de servir sa patrie comme il avait commencé, et qu'il n'eût pas lui-même rompu le nœud glorieux qui les attachait l'un à l'autre. (William Shakespeare, Coriolan, Acte IV, Scène 2)
  • Je suis ambitieuse pour l'humanité, moi ; je voudrais que tout le monde fût assez artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût. (Louise Michel)
  • Je voudrais qu'il fût encouragé, non tout à fait dans cette voie-là, mais dans celle d'à-côté, qui va dans le même sens. (Eugène Morel, Bibliothèques)
  • Je voudrais qu'il fût ici. (Voltaire, Candide, chapitre XIX)
  • Je voudrais qu'il fût plus gras, mais je ne le crains point. (William Shakespeare, Jules César, Acte I, Scène 2)
  • Je voudrais qu'il fût possible de laisser l'enfant grandir sans savoir que le mal existe. (George Sand, Les idées d'un maître d'école)
  • Je voudrais qu'il fût puni par les lois, comme criminel envers soi-même — et c'est le plus grand des crimes. (Romain Rolland, Mémoires)
  • Je voudrais qu'on rayât « politique », ce sale mot, du dictionnaire et que jamais plus on n'osât parler d'autre chose que de Vie publique. (André Salmon, L'Entrepreneur d'illuminations)
  • Je voudrais que l'intelligence fût reprise au démon et rendue à Dieu. (Jean Cocteau, Correspondances)
  • Je voudrais que vous fussiez en tel état que nous puissions nous revoir avec calme. (Gustave Flaubert, Correspondances)
  • La fin suprême de la famille serait qu'entre les trois personnes il n'y eût plus ni sexe ni âge, que les fils fût le père de ses parents, l'époux de sa mère. (Jules Michelet, Journal)
  • Mais il faudrait qu'un autre que moi revînt. (Victor Hugo, Les Misérables, Livre neuvième)
  • Mais je voudrais qu'en échange du don mutuel de sa fidèle tendresse, chacun gardât le droit de vivre selon son âme, de marcher dans sa voie, de chercher sa vérité, de s'assurer, s'il le faut, son champ d'activité propre de sa vie spirituelle, et de ne pas sacrifier à la loi d'un autre, même de l'être le plus proche nul être n'a le droit d'immoler à soi l'âme d'un autre, ni la sienne à un autre. (Romain Rolland, L'âme enchantée)
  • Mon amour! je te l'ai donné avant que tu l'aies demandé. Et pourtant je voudrais qu'il fût encore à donner. (William Shakespeare, Roméo et Juliette, Acte II, Scène II)
  • Mon Dieu, si j'étais Dieu, et que vous fussiez Augustin, j'aimerais mieux que vous fussiez Dieu, et moi Augustin. (Saint-Bernard, Sermon)
  • Ne t'efforce pas d'être trop fin pour éviter qu'un homme fin naturellement ne remarque par hasard que tu es, en réalité, comme tu aimerais qu'il fût. (Georg Christoph Lichtenberg)
  • Pour bien faire, il faudrait que vous le prévinssiez. (Racine, Andromaque, Acte II, Scène première)
  • Que je voudrais qu'il fût huit heures et demie ! (Prosper Mérimée, Le Vase étrusque)
  • Suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour ; qu'il me vaudrait bien mieux d'être au diable que d'être à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs, que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où. (Molière, Dom Juan, Acte I, Scène première)
  • Vous vous moquez, Madame, et je voudrais qu'il fût plus digne de vous être offert. (Molière, Le Bourgeois Gentilhomme, Acte IV, Scène première)
Bien sûr, ces quelques citations ne sont là que pour témoigner du fait que l'usage du passé dans une subordonnée suivant un conditionnel, loin d'être incorrect, est le propre d'un langage châtié. J'espère que ceci parfera utilement la connaissance que vous prétendez avoir de notre belle langue. Vous trouverez matière à la parachever dans des ouvrages de référence, tels le Grevisse, ou sur divers sites qui ne dédaignent pas la linguistique, tels La Langue de chez nous ou Le Linguophile.
Une fois de plus, votre remarque était donc aussi incisive qu'injustifiée, ce qui me donne le droit de vous réclamer des excuses. Rassurez-vous toutefois, je n'en attends aucune ; pour cela, il faudrait que vous eussiez un minimum d'éducation.