Ahmed Adghirni

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Ahmed Adghirni est un avocat, un écrivain, un politicien et un militant des droits de l’homme Amazigh (berbère) du Maroc.

[modifier] Biographie

Ahmed Adghirni est né 1947 à Aït Ali à Aït Baâmran dans le Souss dans une famille très rompue aux sciences religieuses. Elle compte beaucoup de savants et autant de résistants, membres très influents dans l'armée de libération du Sud.

Il fait toutes ses études primaires et secondaires dans cette région amazighe du Souss (Tiznit et Taroudante principalement).

Il obtint son baccalauréat en 1967 à Marrakech et s'en va à Fès pour pouvoir poursuivre ses études à l'université de la même ville.

À la fin des années 1960, il se rend compte, avec nombre d'étudiants amazighs, du mépris que l'enseignement marocain a, et a toujours eu, vis-à-vis de l'amazighité. Depuis, son militantisme n'a jamais cessé pour qu'elle recouvre ses droits les plus élémentaires.

Avec son collègue de travail, Hassan Id Belkassm, il fait partie des militants qui ont créé la grande association amazighe, Tamaynut, à Rabat en 1978.

Il a aussi fondé le magazine Tamazight qui est encore publié de temps en temps malgré le manque de moyens.^{[réf. souhaitée]}

Il a participé au 1^er Congrès mondial amazigh (CMA) qui a eu lieu aux îles Canaries. Il est l'un de ceux qui ont imaginé le fameux drapeau Amazigh^{[réf. souhaitée]} que l'on voit actuellement partout en Afrique du Nord.^{[réf. nécessaire]}

Il a été aussi, et ce depuis 1993, le coordinateur des associations amazighes au Maroc.^{[réf. souhaitée]}

Dernièrement^{[précision nécessaire]}, il a été l'origine de la création du premier parti politique amazigh, le Parti Démocratique Amazigh Marocain (PDAM). Le but est de faire de la participation des Amazighs à la gestion de leur pays une réalité concrète.

Même s'il a eu maille à partir avec les autorités marocaines, qui n'arrêtent pas de l'intimider et même d'attenter à sa vie, il a carrément organisé son premier congrès constitutif dans la rue, à Marrakech, car on l'a empêché d'accéder à la salle qui devait normalement accueillir les travaux de son parti.