Ahmad ibn Ajiba

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Ahmad Ibn ‘Ajiba est né en 1747 à al-Khamis, village situé entre Tanger et Tétouan. Il montre très tôt un vif intérêt aussi bien pour les sciences de la Loi (Shari’a) que pour le soufisme. Auteur d’une quarantaine d’ouvrages religieux et de poèmes, il réalise également un commentaire du Coran et de Hadiths, des recueils de théologie et de soufisme. C’est à l’âge de quarante huit ans qu’il fait la connaissance à Fès de Moulay al-Arbi Al-Darqawi (1743-1823), l’homme qui deviendra son guide spirituel (murchid). Ahmad Ibn ‘Ajiba était alors titulaire de plusieurs chaires d’enseignement dans les mosquées et les écoles (medersas) de Tétouan mais après cette rencontre il tournera le dos aux honneurs de la vie mondaine et se consacrera exclusivement à la voie spirituelle. Ce geste lui vaudra les foudres de l’orthodoxie locale et principalement des doctes Ulémas qui le persécuteront. Ayant obtenu gain de cause, il partira se réfugier dans la campagne où il mourra de la peste en 1809. Ahmad Ibn ‘Ajiba est enterré à dans le petit village de Zammije, entre Tanger et Tétouan.

[modifier] Références

  • Jean Louis Michon, Le soufi marocain Ahmad ibn Ajība (1746-1809) et son Mi'rāj, 1990
  • Jean-Louis Michon, L’Autobiographie (Fahrasa) du Soufi marocain Ahmad Ibn ‘Ajñba (1747-1809), Leyde, 1969.
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