Ahad HaAm

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Ahad Ha'am ou Asher Tzvi Ginsberg (1856-1927) est un penseur nationaliste et leader des Amants de Sion. Il est l'un des pères de la littérature hébraïque moderne.

Il naît en 1856 en Russie. Il signe son premier article «Lo zé hadérèh» ("Ce n'est pas la manière") du nom de "Ahad Ha'am" ("Un du Peuple"), qui deviendra son pseudonyme. Dans son article, où il appelle à la renaissance morale de chacun, indispensable avant toute action, il brille par son style clair et précis. Il est de ceux qui pensent qu'on ne peut ramener la totalité du Peuple Juif sur la Terre d'Israël, et qu'ainsi, un État juif ne peut être la solution idéale aux problèmes de l'ensemble du peuple. Pour lui, la solution passe par une activité éducative étendue et compétente. Toujours d'après Ahad Haam, La Libération du Peuple passe par la création d'un centre spirituel sur la Terre d'Israël. De là provient son opposition au Sionisme Politique de Theodor Herzl, duquel il est resté en marge durant toute son existence. Il fonde alors les Bnéï-Moshé.

Après la divulgation des pogroms de Kishinev, Ahad Haam et d'autres poètes de langue hébraïque publient un manifeste appelant les Juifs à l'auto-défense.

Ahad Haam séjourne plusieurs fois en Palestine et, avec courage et transparence, il dénonce les lacunes inhérentes aux nouvelles implantations juives, particulièrement celles qui sont sous la coupe du Baron de Rothschild. Dans son journal "Hashiloah" (Siloé) qu'il dirige de 1896 à 1902, de nombreux écrivains influents de l'époque s'expriment. En 1922, Ahad Haam s'installe à Tel Aviv où il meurt en 1927.

[modifier] Sources

  • - Avraham Berman "Un accomplisseur". Ed. Réouven Mass. Jérusalem.
  • - Yossef Goldstein "Ahad HaAm". Ed. Kéter. Jérusalem 1992.

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