Agrion de Mercure

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Coenagrion mercuriale
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Ordre Odonata
Sous-ordre Zigoptera
Super-famille Coenagrionidea
Famille Coenagrionidae
Genre Coenagrion
Nom binominal
Coenagrion mercuriale
Charpentier, 1840
Statut de conservation IUCN :


NT  : Quasi menacé

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L’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) est présent en Europe de l’ouest moyenne et méridionale et en Afrique du nord-ouest. Il est extrêmement rare en Belgique, Suisse et Allemagne. Dans l’est de l’Europe, sa répartition est très disjointe avec cependant des populations isolées situées en Roumanie et dans le Caucase. Pour la France, l‘Italie, l’Espagne et le Portugal, il est présent dans presque tout leurs territoires. Globalement, plus on descend dans le Sud, plus le nombre de stations connues est important et les populations localement abondantes.

Dans le Sud-Est de la France, l'Agrion de Mercure est classé "vulnérable" en raison de la fragilité de son habitat, mais il n’est pas rare, notamment au sein des puissants hydro-systèmes de Vallée du Rhône et la Vallée de la Durance. Il apparaît disséminé sur de plus petits cours d'eau dans le Beaujolais, le Bas Dauphiné, l'Avant Pays Savoyard ainsi que dans les secteurs méridionaux de la Drôme et de l'Ardèche. Le sud-est de la France possède vraisemblablement plus de la moitié des effectifs de l'espèce en France. Les plus importantes populations connues se trouvent la Moyenne et la Basse Vallée du Rhône ou à proximité ; l'espèce évite clairement les zones cristallines du Massif Central.

Cette espèce est attachée aux sources, ruisseaux et fossés non pollués. En Autriche, elle est reconnue comme l’un des odonates dont la larve est la plus sensible à la charge organique des cours d'eau avec Cordulegaster bidentata. Cette sensibilité à la qualité de l’eau fait de cette espèce un indicateur potentiel de la qualité des habitats. Parmi les facteurs défavorables identifiés, l'eutrophisation est le plus largement répandu suite à l'intensification de l'agriculture et certainement le plus insidieux et problématique à long terme.

En Grande-Bretagne, l’espèce est prioritaire pour les actions de conservation au niveau des programmes concernant la biodiversité qui ont été mis en place par le gouvernement. Depuis 1997, un comité de pilotage spécifique regroupe des chercheurs de l’université de Liverpool, la British Dragonfly Society et des gestionnaires d’espaces naturels. L’objectif de ce programme est de protéger les sites de reproduction existant encore dans le Sud de l’Angleterre et au Pays de Galles et de tenter la ré-introduction dans 5 sites en 2005. Ce programme, piloté par English Nature, est financé notamment par l’Union Européenne dans le cadre de crédits Life pour les rivières britanniques (Conserving Natura 2000 Rivers).

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