Agnès de Bohême

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Agnès de Bohême soignant un malade, 1482
Agnès de Bohême soignant un malade, 1482

Sainte Agnès de Bohême (en tchèque Svatá Anežka Česká) née à Prague en 1211 et décédée en mars 1282, est le premier saint issu d'Europe Centrale à être cannonisé par Jean-Paul II avant la chute du mur de Berlin. Elle est canonisée le 12 novembre 1989 à Rome.

Agnès est la fille du roi de Bohême Přemysl Otakar I et de Constance de Hongrie et la sœur du roi de Bohême Venceslas Ier. À l'âge de trois ans, on la confie au monastère cistercien de Třebnice pour son éducation.

En 1220, elle est fiancée à Henri, le fils de Frédéric II du Saint-Empire, et va vivre à sa cour à Vienne. Elle y reste jusqu'en 1225, quand ses fiançailles sont rompues pour revenir vers Prague. Otakar essaie par la suite de la marier à Henri III d'Angleterre mais l'Empereur met son véto à ce projet.

Agnès décide alors de dévouer sa vie au travail religieux. Elle rentre dans l'ordre des clarisses fondé par Sainte Claire d'Assise sur les principes franciscains et fonde un couvent et un hôpital. Celui-ci est toujours en activité et celui-là est désormais une annexe de la Galerie nationale à Prague dédié a l'art gothique.

Elle est sainte patronne de Bohême.

[modifier] Sainte famille

Avec sainte Ludmila de Bohême, mère de saint Venceslas, elle est la deuxième sainte de la dynastie des Přemyslides qui règne alors sur la Bohême.

Sa mère, Constance de Hongrie est la sœur de André II de Hongrie ce qui fait d'Aněžka la cousine germaine d'une autre sainte, Élisabeth de Hongrie.

[modifier] Canonisation

La béatification d'Agnès est prononcée en 1874.

Sa canonisation est l'œuvre du pape Jean-Paul II et est prononcée le 12 novembre 1989, quelques jours avant le début de la Révolution de velours.