Discuter:Affaire Gaymard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Transfert du contenu effacé de la page principale, et qui pourrait faire l'objet d'un retraitement potentiel si un contributeur en a la volonté.

- - == Déclarations de Hervé Gaymard == - - * 15 février 2005 : « À la suite d’allégations publiées par un hebdomadaire, le ministère de l’Économie, des finances et de l’industrie tient à apporter les précisions suivantes : - # Les conditions de logement des membres du gouvernement sont fixées par une circulaire qui indique que ces derniers ont la faculté de disposer de logements de fonction installés dans les immeubles domaniaux de leur département ministériel. Elle précise également que "les ministres du gouvernement qui ne disposent pas, dans des locaux de leur ministère, d’un logement domanial, sont autorisés en cas de nécessité à louer un logement sur les crédits de l’État." Elle ajoute enfin que les démarches nécessaires à la location d’un appartement sont conduites sous la supervision du secrétariat général du gouvernement. - # Les dispositions de cette circulaire ont été scrupuleusement respectées par les services du ministère lors du dernier remaniement ministériel. - # Les appartements de fonction de Bercy sont désormais occupés par le ministre délégué à l'industrie et le ministre délégué au commerce extérieur. L'appartement occupé par Hervé Gaymard et sa famille est loué aux conditions du marché, après avis du service des Domaines. La décision autorisant la prise à bail de cet appartement a été signée, conformément aux procédures en vigueur, par le Secrétaire général du gouvernement le 10 janvier dernier." - - Source : Communiqué officiel du ministère de l'Économie - - * 16 février 2005 : « Hervé Gaymard, ancien ministre de l’Économie, des finances et de l’industrie, a décidé de renoncer à occuper l’appartement de fonction qui était mis à sa disposition depuis le 1er février dernier par le ministère de l’Économie. Tout en rappelant que l’attribution de ce logement a été autorisée par le Secrétariat général du gouvernement dans des conditions parfaitement conformes aux procédures en vigueur, il a pris cette décision dans le seul souci de mettre un terme au débat qui s’est développé ces dernières heures et de préserver sa famille. » - - Source : Communiqué officiel du ministère de l'économie - - * 17 février 2005 : « J'aurais peut-être dû chercher moi-même l'appartement". Mais « quand j'ai pris mes fonctions en décembre avec tous les dossiers que j'ai eu à traiter, je ne me suis pas consacré à la recherche d'un appartement ». Selon lui, ce sont « les services du ministère avec une agence immobilière » qui l'ont fait. Mais « j'aurais dû sans doute, à l'évidence, être plus vigilant ». Il a indiqué qu'il avait pris la décision de déménager « compte tenu de l'émoi suscité, de sa conception du service de l'État et de la République, et de la sérénité dans laquelle il veut mettre sa famille et ses enfants », dont il a regretté qu'ils aient été « exposés aux photographes et aux caméras » dans cette affaire. « C'est vrai que je ne me suis pas personnellement occupé de ce dossier, et je considère que ça a été une erreur de ma part, c'est la raison pour laquelle j'en tire les conséquences ». Il a ajouté qu'il « ne correspond pas du tout à l'image qui a pu être donnée de lui » dans cette affaire. « Depuis que la République existe, les ministres ont des logements de fonction », rappelant que les deux appartements de Bercy sont occupés par les ministres de l'Industrie et du Commerce extérieur Patrick Devedjian et François Loos. Reprenant une expression employée quelques minutes avant par un chroniqueur, il a ajouté : « Je ne suis pas un grand-duc en goguette ». Il a par ailleurs démenti que cinq « fonctionnaires de Bercy » aient été mis à sa disposition dans cet appartement, mais seulement « un cuisinier et un serveur » pour les réceptions, a-t-il dit. Il a indiqué ne pas encore savoir où il allait déménager : « Je ne sais pas, je vais me retourner, je vais prendre mes dispositions le plus rapidement possible », a-t-il dit. Interrogé sur les suggestions de démission formulées par le président du groupe socialiste à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault, M. Gaymard a estimé que celui-ci « ferait bien de balayer devant la porte de son groupe : quand je voyais hier d'anciens ministres vociférer, sachant que eux aussi ont été logés dans ces conditions, je trouve que c'est un peu facile », a-t-il lancé. Il a indiqué n'avoir pas été « informé de quelques réserves que ce soit » du secrétaire général du gouvernement Jean-Marc Sauvé, rappelant que le document de location était signé du secrétaire général du gouvernement. « J'ai aussi négocié à Bruxelles jusqu'à trois heures du matin sur le pacte de stabilité, et au téléphone avec les États-Unis pour sortir enfin de l'affaire Executive Life. Il y a des journées comme ça où il y a tout en même temps, mais c'est la vie », a considéré le ministre. « Il faut respecter qu'un homme ou une femme engagé dans la vie publique puisse en même temps avoir un vie familiale et conjugale normale », a-t-il souhaité. - Source : Déclarations sur RTL - - * 17 février 2005 : « Je me reproche de ne pas m'être occupé moi-même de l'appartement mais quand on travaille 120 heures par semaine, on n'a pas le temps de chercher un appartement »… "des emballements médiatiques qui ne sont bon pour personne, encore moins pour la démocratie". - Source : Déclarations lors d'un point-presse, à Bruxelles - - * 17 février 2005 : « Je ne savais pas le prix de cet appartement quand je suis entré dedans », et « dès que je l'ai su, je me suis dit que je n'allais pas y rester ». - Source : France 2, émission « 100 minutes pour convaincre » - - * 17 février 2005 : Clara Gaymard : « C'est un appartement de fonction, dans lequel mon mari organise des réceptions, cela fait partie de son travail de ministre (…). Ce n'est pas évident de trouver un appartement pour une famille de huit enfants et mon mari est un père de famille normal : il a envie de vivre avec ses enfants. Aujourd'hui, à cause de l'article et de la photo, on sait où nous habitons (…) J'avoue que ça m'affole. Dois-je demander à l'État huit officiers de sécurité pour mes enfants ? ». - Source : France Soir - - * 19 février 2005 : « Je suis un homme honnête, issu d'un milieu modeste. » - Source : journal Le Monde - - * 20 février 2005 : « On a d'abord cherché un appartement dans un local républicain. Même si l'appartement était vétuste, pas très beau, je m'en fichais » - Source : journal Le Monde - - * 23 février 2005 : « Hervé Gaymard précise qu'il remboursera personnellement tous les frais liés à la rupture du bail de l'appartement de la rue Jean-Goujon, les loyers en cours ainsi que les travaux engagés à l'occasion de la location de ce logement ». Évoquant les « informations erronées publiées ce jour par un hebdomadaire »… "Hervé Gaymard tient à apporter les précisions suivantes : Le montant des travaux engagés à la demande du ministère pour faire communiquer les deux niveaux du logement s'élève à 31 800 euros"… « Il est bien propriétaire d'un appartement à Paris d'une surface de 200 m² et non 235 m², comprenant quatre chambres. Cet appartement est loué depuis août 2002, conformément à la législation et aux règles en vigueur »… « Le montant du loyer est de 2 300 euros par mois et son bail de trois ans arrive à échéance en août 2005. Les revenus de cet appartement sont régulièrement déclarés à l'administration fiscale ». - Source : Communiqué officiel du ministère de l'Économie - - * 24 février 2005 : « Je ne vais pas me laisser épingler comme un papillon alors que je suis propre comme un sou neuf et que nous travaillons comme des fous pour la République ». Une démission du gouvernement « n'est pas à l'ordre du jour. Je suis complètement soutenu, autant à Matignon qu'à l'Elysée » par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et le chef de l'État Jacques Chirac. L'appartement boulevard Saint-Michel « est loué avec un bail de trois ans régulièrement signé. Je ne pouvais donc pas le récupérer en demandant à ses occupants de le libérer en plein hiver ». - - Source: journal Le Figaro - - * 24 février 2005 : « J'ai toujours vécu humblement. Je n'ai pas de fric ». « Évidemment, si je n'étais pas le fils d'un cordonnier-marchand de chaussures, si j'étais un grand bourgeois, je n'aurais pas de problème de logement. Je serais propriétaire de mon appart, et il n'y aurait pas toute cette affaire ». « Faut-il être fils de bourgeois ou bien d'une riche famille pour faire de la politique ou être ministre ? Voilà le débat ». - Source : Paris Match, rencontre avec une journaliste intervenue avant les dernières révélations du Canard enchaîné du 23 février 2005 - - * 24 février 2005 : Clara Gaymard : « J'ai visité avec mon mari l'appartement cinq minutes de nuit ». Son erreur aura été de « laisser faire les services : c'est vrai, il y avait beaucoup de chambres mais ce n'était pas ostentatoire ». - Source : journal Le Figaro - - * Billet de Philippe Bouvard dans Nice-Matin : - « … menacé de perdre son emploi et contraint de rembourser sur sa cassette personnelle trois mois de loyer ainsi que les travaux d’aménagements puis de remise en état du duplex litigieux et de trois parkings. À quoi s’ajoutent une commission d’agence, les factures de deux déménagements, les frais de garde-meuble. Coût : vingt mois de son salaire et la perte de son capital de crédibilité. Autant dire que le brillant énarque, auquel nous faisions confiance pour remettre de l’ordre dans nos affaires, a très mal géré les siennes. [..] Alors qu’il n’aurait qu’à réintégrer l’appartement du ministre de l’Agriculture, qu’il habita durant deux ans, et que Dominique Bussereau, l’actuel bénéficiaire, n’occupe pas. » - - * 25 février 2005 : « J'ai décidé de remettre au Premier ministre ma démission de ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie », déclare M. Gaymard dans un communiqué. « J'ai conscience d'avoir commis des maladresses et d'abord une erreur d'appréciation sérieuse concernant les conditions de mon logement de fonction. J'ai mis un terme sans délai à cette situation : j'en prendrai en charge, comme je l'ai déjà indiqué, les conséquences financières », ajoute-t-il.