Affaire du courrier de Lyon

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Pendant la nuit du 27 au 28 avril 1796, la malle-poste qui va de Paris à Lyon est attaquée, près de Vert-Saint-Denis (Seine-et-Marne), par cinq individus. Les deux postillons sont assassinés, et la malle-poste pillée : on vole quatre-vingt mille livres en monnaie et sept millions sous forme d'assignats, destinés aux armées d'Italie.

Suite à l'enquête, six hommes sont accusés : MM. Lesurques, Couriol, Guénot, Richard, Bruer et Bernard. À la fin du procès, Lesurques, Couriol, Bernard et Richard sont reconnus coupables, les trois premiers sont condamnés à la peine capitale. C'est à ce moment que Couriol déclarera que Lesurques est totalement étranger à l'affaire (ce qu'il réaffirme sur l'échafaud). Lesurques sera tout de même guillotiné.

On retrouve plus tard les autres responsables de l'attaque, Lesurques a été victime soit d'une erreur judiciaire, soit n’a pas bénéficié du doute.

Une rue porte le nom de Joseph Lesurques dans la commune de Vert-Saint-Denis. L'affaire aurait été conçue dans un café-restaurant parisien (qui existe toujours) à un des angles de la rue de Verneuil et de la rue du Bac.

Lesurques, considéré comme très probablement innocent, a donné son nom à une loi permettant de réhabiliter des condamnés reconnus innocents par la suite (1867), même s’il n’en bénéficia pas. Il est aussi l’exemple fréquemment invoqué par les avocats jusqu’à l’abolition de la peine de mort, pour l’éviter à leurs clients.

Sommaire

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Œuvres portant sur l’affaire

  • Complainte du courrier de Lyon, chanson de Maxime le Forestier
  • L’affaire du courrier de Lyon a été le sujet de plusieurs documentaires, édités en DVD

[modifier] Sources