Adolphe Déchenaud

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Adolphe Déchenaud est né le 28 juin 1868 à Saint-Ambreuil[1] (Saône-et-Loire) fils de Joseph Deschenaud restaurateur à Paris, 9, rue de la Monnaie et de Jeanne Michel, de Saint-Ambreuil, décédé le 27 décembre 1929 à Neuilly-sur-Seine. Il fut élève du peintre Jean-Joseph Benjamin-Constant dit Benjamin-Constant (1845-1902) et du peintre Jules Joseph Lefebvre (1836-1911). Second Grand Prix de Rome en 1891 et Premier Grand Prix en 1894. Sociétaire du Salon des artistes français, il reçut une mention honorable en 1899, une troisième médaille en 1900, une médaille d'honneur en 1913. Chevalier de la Légion d'honneur en 1908, il devient membre de l' Institut en 1918 en succédant à Louis Collin au fauteuil 11 de l'Académie des Beaux-Arts. Il revient en 1929, à son successeur le peintre Lucien Simon (1861-1945), de faire son éloge funèbre.

Son père le fait inscrire dès l'âge de quinze ans à l'Académie Julian. Puis deux ans plus tard il accède à l'École des Beaux-Arts.


Déchenaud avait fait du village de Nanton (Saône-et-Loire) sa patrie d'élection, il y repose sous un mausolée. Il y venait fréquemment et les villageois furent ses modèles pour des tableaux comme Les Noces d'or, Les Vendangeurs.

[modifier] Œuvres

  • Le Comité des forges, 1914, tableau toujours conservé à la Fédération française de l'acier.

Trois architectes :

[modifier] Sources

[modifier] Note

  1. Vérifications faites auprès des mairies de Saint-Ambreuil et de Sennecey-le-Grand, c'est bien à Saint-Ambreuil qu'est né Déchenaud.