Abbaye Saint-Léger d'Ébreuil
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| Ville | Ébreuil | |||
| Pays |  France |
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| Région | Aquitaine | |||
| Département | Dordogne | |||
| Culte | ||||
| Type | Abbaye | |||
| Début de la construction |
Xe siècle | |||
| Fin des travaux | XIIIe siècle | |||
| Style(s) dominant(s) |
romane | |||
| Classé(e) | Monument historique | |||
L'abbaye Saint-Léger d'Ébreuil est une abbaye située à Ébreuil en Dordogne.
Sommaire |
[modifier] Histoire de l'Abbaye
[modifier] Fondation
C'est au VIIIe siècle que Louis le Débonnaire, roi d’Aquitaine, fils de Charlemagne, y établie une résidence.
En 898, les moines de Saint-Maixent en 72 qui fuient l’invasion des Normands, trouvent refuge à Ébreuil où ils cachent les reliques de Saint-Léger. Lothaire fit alors don du château d'Ébreuil aux moines qui y élevèrent une abbaye. Du Xe au XIIIe siècle, ils construisirent la grande abbatiale Saint-Léger.
L'abbaye possédait des reliques de Saint Maixent et de Saint-Léger et les pèlerins venaient les adorer ce qui a contribué à la richesse et la notoriété de l'abbaye. La châsse de saint Léger qui date du XVIe siècle repose actuellement sur une colonne de pierre, derrière le maître-autel.
[modifier] Évolution du statut
Elle a été transformée au XVIIIe siècle en hôpital et maison de retraite.
L'église est devenue paroissiale.
[modifier] Architecture de l'Abbaye
[modifier] L’église abbatiale
Xe et XIIIème siècles ; nef et transept sont romans tandis que le choeur est gothique. A noter les très belles fresques de la tribune. Elle a été bâtie à partir de 906 par les moines bénédictins de Saint-Maxent pour abriter la châsse en cuivre argenté et en bois de Saint-Léger. Elle est surmonté d'un clocher-porche rectangulaire inspiré de celui de l'Abbaye Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire. Une charpente protège cinq des six travées de la nef romane. Le chœur a été rénové dans le style gothique au XIIe siècle.
Les hauts-reliefs du portail ont été retrouvés en 1860.
Les fresques du XIIe et du XVe siècles sur la tribune et la croisée du transept représentent les martyres de sainte Valérie et de saint Pancrace et saint Georges terrassant le dragon.
