Discuter:7e régiment de tirailleurs algériens

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Le 7ème RTA était stationné à Metz en 1947 après 39-45. Il est parti à Trèves (TOA) en 1949, puis à Coblence(FFA) en 1951. Après une préparation intensive il a été tranféré en Indochine en 1953 et engagé à Dien Bien Phu (5ème bataillon) position Gabrielle où il a été décimé . Je l'ai suivi de Metz à Coblence. Il était commandé par le Colonel Costantini.

[modifier] Tirailleur au 7é R T A

Chargé de l'entretien telephonnique au 7é RTA à TREVES en 47 et 48(PC-casernements-et domiciles). 1 bataillon à MAYENCE;avant son depart debut juillet 47 pour MADAGASCAR .2 bataillon TREVES .3 bataillon à KIRCHHEIM-BOLANDEN .Le bataillon des UR à TREVES-OUEST.PC sur les hauteurs à coté de la vierge. Mon père était au 7ème RTA après notre rapatriement militaire du Maroc en 1946.Capitaine, il avait été chargé de la garde du camp de prisonniers de guerre allemands à Metz. En 1949, à Pâques, nous sommes partis à Trèves où le 7ème RTA avait reçu sa nouvelle affectation et où mon père fut nommé chef de bataillon. Nous y avons connu le capitaine Rafa, qui devant moi évoquait l'intérêt de passer par l'école de guerre à Paris.Nous allions au lycée français avec ses deux enfants. Un bataillon a quitté Trêves pour l'Indochine. Nous sommes partis à Coblence, à Noël 1951, avec le régiment commandé par le colonel Costantini . Mon père y fut fait officier de la légion d'honneur en 1952. Le régiment est parti pour l'Indochine en 1953. Déclaré invalide militaire à 100%, mon père dut arrêter sa carrière à ce moment. Le 5ème bataillon fut aussitôt placé sur la position Gabrielle du camp retranché de Dien Bien Phu. Il eut à subir, à côté de la position tenue par les légionnaires, les assauts furieux des troupes viets. Après de terribles combats et d'énormes pertes, la défence du camp fut submergée. Les rescapés du bataillon disparurent au cours de leur marche forcée vers les camps de prisonniers ou lors de leur détention. J'en ai rencontré un à Alger en 1963, rapatrié gràce à un accord Algérie-Vietnam. Avec son épouse vietnamienne et leurs deux enfants,sans ressources, ils faisaient de la mendicité du côté du milk-bazr de la rue d'Isly.La plupart de ces soldats étaient des anciens de la guerre 39-45. Je suis très triste que cette mémoire ne soit pas cultivée.