Utilisateur:1srafie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

PHAGOCYTOSE : Destruction des microbes par des cellules macrophages (leucocytes, phagocytes). Destruction des microbes à l'intérieur des phagocytes. Capture et ingestion par une cellule de particules solides inertes ou vivantes du milieu ambiant.

La phagocytose est caractérisée par l’adhésion, l’ingestion et éventuellement la digestion de particule de diamètre microscopique et rejet des déchets. Cette activité constitue un élément essentiel de l’immunité naturelle. Hormis quelques différences, le processus de la phagocytose est fondamentalement le même chez les granulocytes et les macrophages.

Il est habituellement découpé en trois phases : adhésion, ingestion, et digestion. (Toutefois, cette dernière n’est pas inéluctable, car il arrive que la particule ne soit pas détruite).

La première fonction décrite des macrophages est leur capacité de phagocytose, c’est-à-dire les cellules phagocytaires sont capables de lier, par l’intermédiaire de molécules de surface particulières, certains composants reconnus à la surface de microorganismes, de parasites ou de cellules. On sait maintenant que la particule phagocytée est entourée par les pseudopodes de la cellule entre ces pseudopodes forme une nouvelle vacuole intracellulaire, le « phagosome ». Dépendant du type cellulaire et des conditions de phagocytose, des sources autres que la membrane plasmique peut fournir la membrane du phagosome. Il s'agit des endosomes de recyclage et du réticulum endoplasmique. Les principaux récepteurs macrophagiques impliqués dans les processus de phagocytose sont les récepteurs aux opsonines (récepteurs au complément, à la portion Fc des immunoglobulines), le CD14 et le récepteur mannose-fucose. La liaison d’un microorganisme ou de toute autre particule à une molécule de surface macrophagique entraîne une cascade signalétique, régulé principalement par des processus de phosphorylation. Cette signalisation résulte en de profonds remaniements du cytosquelette cellulaire, avec accumulation de F-actine sous la membrane plasmique.

La phagocytose s’accompagne le plus souvent d’une brutale élévation de la consommation cellulaire en oxygène. En effet, la liaison d’une particule exogène à son récepteur membranaire entraîne une activation de la NADPH oxydase, qui transfère des électrons du NADPH à l’oxygène moléculaire. Les activités oxygénés formés (H2O2, radicaux °OH et O2) se retrouvent en forte concentration dans le phagosome, où ils exercent des effets toxiques sur les microorganismes phagocytés.De plus, certain macrophages sont capables après induction d’une NO synthase de produire des dérivés nitrés, notamment le monoxyde d’azote, par oxydation des noyaux azotés de la L-arginine. Le monoxyde d’azote, qui est libéré lors de l’infection de macrophages par des bactéries, des levures, des parasites ou des champignons, contribue à l’élimination de ces organismes.

Pendant l’étape de digestion, il ya l’activation des lysosomes, constituant ainsi un phagolysosome. Les divers enzymes vont se déverser et, selon leur spécificité, s'attaquer aux divers constituants de la particule ou du micro-organisme pour la digestion totale.

Dans les cas de persistances par des microorganismes (bactéries ou virus), il ya la digestion partielle avec présentation des peptides antigéniques par les molécules de classe II du CMH.

La multiplication du microorganisme : • qui empêche la fusion des lysosomes (Listeria, Legionella, Chlamydia, BK, toxoplasme) • qui survit dans le phagolysosome (Salmonella) • qui sort du phagosome vers le cytoplasme où il se multiplie (Listeria, Shigella) Dans tous les cas, le macrophage doit être activé : c'est le rôle de la cellule Th1 qui, par la sécrétion d'interféron, activera le macrophage "embarrassé".

La phagocytose