Îles flottantes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les îles flottantes sont des îles naturelles constituées d'amas de tourbe légère et/ou de roseaux accumulés en quantité suffisante pour former de grands radeaux, eux-mêmes plus ou moins végétalisés et parfois susceptibles de se déplacer au grès de l'eau.

Sommaire

[modifier] Dans l'antiquité

Pline l'ancien les évoque comme suit :
« Quelques terrains tremblent sous les pas : par exemple, dans le territoire de Gabies, non loin de Rome, il y a environ deux cents jugères (50 hectares) qui tremblent sous les pas des chevaux; il en est de même dans le territoire de Réate. (2) Quelques îles sont toujours flottantes dans le territoire de Cécube et dans celui de Réate, de Modène et de Statonie. Le lac de Vadimon et les eaux Cutiliennes (III, 17) renferment une forêt épaisse qu'on ne voit jamais au même lieu le jour et la nuit. En Lydie, les îles appelées Calamines obéissent à l'impulsion non seulement des vents, mais même des crocs; elles furent, dans la guerre de Mithridate, le salut d'une foule de citoyens romains. (3) Il y a aussi dans le Nymphaeum (47) (II, 110; III, 9; V, 22; VI, 31; XXXI, 19) de petites îles appelées Saliaires, parce qu'elles se meuvent au bruit de la symphonie et des pieds, qui battent la mesure. Dans le lac de Tarquinie, qui est un des grands lacs d'Italie, il y a deux bois qui, sous le souffle des vents, prennent tantôt une figure triangulaire, tantôt une figure arrondie, jamais une figure carrée ». [1]

[modifier] Aujourd'hui

En Amérique du Sud, jusque dans les années 1950, les Uros vivaient autrefois sur des îles flottantes du même nom, sur le Lac Titicaca au Pérou.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Pline l'Ancien, Histoire naturelle, livre II, Chapitre 94-96Lire le texte en français et latin