Étincelle de Lutte ouvrière

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L'Étincelle est la fraction de lutte ouvrière formée depuis 1996.

Sommaire

1 La fraction dans lutte ouvrière
2 Positionnements
- 2.1 Désaccords avec la majorité de lutte ouvrière
3 Presse
4 Voir aussi
5 Lien externe
6 Notes et références

[modifier] La fraction dans lutte ouvrière

Cette fraction s'est constituée suite à un désaccord initial sur l'évolution de l'ex-Union soviétique depuis 1989. Des militants de lutte ouvrière ont demandé à fonctionner séparément, c'est-à-dire en fraction.

Une partie des militants de la fraction à conservé la carte du parti et ceux-ci sont présent au congrès de Lutte Ouvrière. La fraction l'Étincelle obtient environ 3% des voix lors du congrès annuel.

Les militants de l'étincelle et de la majorité (de LO) travaillent ensemble pour la construction d'une organisation révolutionnaire de masse. Ils participent aussi aux campagnes électorales en faveur du candidat de Lutte Ouvrière.

[modifier] Positionnements

Les militants de l'Étincelle disent chercher au maximum l'action commune avec les autres militants et groupes d'extrême-gauche, à chaque fois qu'il y a accord politique, et voudrait que l'ensemble de Lutte Ouvrière adopte cette attitude.

[modifier] Désaccords avec la majorité de lutte ouvrière

D'autres désaccords avec le reste du parti sont apparus ensuite, comme la question des relations entre militants de Lutte Ouvrière et les autres militants de gauche. Au congrès de 2005, la fraction contestait l'attitude de la majorité sur les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, soutenait qu'il s'agissait d'« une rébellion d'une partie de la jeunesse ouvrière », tout en critiquant les formes prises par cette révolte, telles que les destructions de bâtiments publics et les attaques contre des bus et des pompiers, et rappelait que Lutte Ouvrière avait par le passé soutenu les émeutiers de Vaulx-en-Velin, dans des conditions assez proches de celles de novembre 2005. La direction pour sa part niait ce caractère de « révolte d'une partie de la jeunesse ouvrière » et considérait que ces violence résultaient certes de la crise du système capitaliste et du chômage, mais étaient aussi pour beaucoup le résultat de la carence d'éducation d'une partie des jeunes déclassés de banlieue et que ces actes essentiellement négatifs ne pouvaient pas être assimilés à une révolte de classe.

L'Etincelle a également manifesté son opposition aux accords conclus lors des municipales 2008 avec le PCF et le PS dans de nombreuses villes. La majorité du parti les aurait suspendus.^[1]