Étienne d'Agde
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| Étienne d'Agde | |
|---|---|
| saint catholique | |
| Naissance | 975 Agde |
| Décès | 1046 à 71 ( ans) Apt |
| Nationalité | occitane |
| Vénéré à | Apt |
 Serviteur de Dieu - Vénérable - Bienheureux - Saint |
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Étienne d'Agde (975-1046), ou Stephanus d'Agde, évêque d'Apt (16 décembre 1010- 6 novembre 1046).
Sommaire |
[modifier] Biographie
Il naquit à Agde en 975 et fut élu évêque d'Apt à l'âge de 35 ans.
[modifier] Un évêque voyageur
On sait seulement qu'avant de monter sur le siège épiscopal d'Apt, il avait déjà parcouru tout le bassin médittéranéen. Au cours de son épiscopat, Étienne ne perdit pas l'habitude de voyager puisqu'il retourna en Palestine, en Italie et en Espagne.
[modifier] La construction d'une nouvelle cathédrale
Les ruines de la cathédrale d'Apt, dans le centre de la cité julienne, étaient telles qu'Étienne renonça à la faire reconstruire sur place. Il choisit de faire édifier une nouvelle cathédrale sur les vestiges d'une église paléochrétienne[1].
Il la consacra le 15 août 1038[2] et la plaça sous le vocable de saint Pierre, sainte Marie et saint Castor[3]. Elle reste plus connue sous le nom de Sainte-Marie Nouvelle.
[modifier] Le saint évêque d'Apt
L'évêque mourut le 6 novembre 1046 et fut inhumé dans la cathédrale Sainte-Marie Nouvelle. Étienne d'Agde fut porté sur les autels et devint ainsi le premier évêque d'Apt sanctifié à l'existence parfaitement connue[4].
[modifier] Notes
- ↑ Cette nouvelle cathédrale fut édifiée au Bourg, à l'ouest de la ville et hors les murs. Cette cathédrale fut démolie au XVIIIe siècle lors de la construction du palais épiscopal d'Apt, siège actuel de la sous-préfecture.
- ↑ Les commentateurs du Cartulaire de l'Église d'Apt font remarquer que ce même 15 août 1038 mourait Étienne de Hongrie qui fut inhumé en l'église d'Albe royale qu'il avait fait élever et dédier à la Vierge. Il fut porter sur les autels tout comme le sera Étienne, évêque d'Apt.
- ↑ L'actuelle place devant la sous-préfecture marque l'empacement du cimetière attenant à cette cathédrale.
- ↑ Les bollandistes ont des réticences fort justifiées sur les vies de Castor, Auspice, Quentin et Sédard.
[modifier] Bibliographie
- N. Didier, H. Dubled, J. Barruol, Cartulaire de l'Église d'Apt, (835-1130), Librairie Dalloz, Paris, 1967.
