Étienne Soulange-Bodin

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Le chevalier Étienne Soulange-Bodin (né en 1774 à Tours et mort en 1846 à Fromont), est un homme politique, diplomate et botaniste français.

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Homme passionné, président de la Société linnéenne de Paris, de la Société royale et centrale d'agriculture, de la Société royale d'horticulture de Londres, il révolutionne le monde de l'horticulture par sa pratique et sa théorie.

Il achète le château de Fromont, où il met en place de nouvelles méthodes de conservation des plantes dont il dispose plus de 3 000 variétés.

Il fonde en 1829 la première école d'horticulture française où il utilise la science pour développer la botanique. Charles X lui rend visite et baptise l'institut royal d'horticulture de Fromont. Soulange-Bodin permet l'évolution des jardins avec un caractère social par un nombre plus large de propriétaires.

Inventeur du magnolia de Soulange – magnolia très planté aujourd'hui – et organisateur des premières expositions florales au Louvre en 1829.

On reproche à Soulange-Bodin d'avoir développé la passion de l'impératrice pour l'horticulture et ses dépenses à Malmaison .

Proche du pouvoir il est conseiller des ministres, chef de cabinet^[1] et ami d'Eugène de Beauharnais en France. Napoléon lui décerne la légion d'honneur et la couronne de fer.

1824 : Catalogue des plantes rares cultivées et multipliées dans le jardin de Fromont ;
1826 : Notice sur une nouvelle espèce de magnolia, relation de la fête champêtre annuelle célébrée par la Société linnéenne de Paris, le 24 mai 1826 : 12 pages ;
1827 : Notice sur les soins à donner aux camellias, annales de la Société d'horticulture de Paris, 7 pages ;
1827 : Discours sur l'importance de l'horticulture, et sur les avantages de son union avec les sciences physiques, annales linnéennes : 20 pages ;
1842 : Conseil général de l'agriculture. Rapport fait, au nom de la commission des questions diverses, sur le reboisement des montagnes, annales de l'agriculture française : 31 pages ;
sans date : Coup d'œil historique sur les progrès de l'horticulture française depuis 1789, annales de la Société royale d'horticulture de Paris, XVII : 36 pages.