Étienne Jean-François Cordellier-Delanoüe

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Étienne Jean-François Cordellier-Delanoüe, né le 29 avril 1767 à Faremoutiers, mort le 10 juillet 1845 à Paris, est un général français.

Fils d'un notaire, il s'engage au régiment de Boulonnais le 5 février 1785. Capitaine de la garde nationale en juillet 1789 puis au 2e bataillon de volontaires de Seine-et-Marne le 11 septembre 1791, il devient lieutenant-colonel de ce même bataillon le 30 avril 1792, lieutenant-colonel en premier le 15 mai 1793, sert à Arlon en juin. Élevé au grade de général de brigade le 3 septembre 1793, il est affecté à l'armée des Ardennes, où il sert jusqu'au 28 novembre suivant. Fait général de division le 1er octobre, il passe à l'armée de l'Ouest.

Il commande la 5e division, qui forme la neuvième colonne incendiaire, sous le commandement de Turreau, en janvier-mars 1794. Le 13 mai de la même année, il est suspendu.

Le 19 juillet 1795, il est relevé de sa suspension, mais sans réintégration. Admis à la retraite le 15 novembre 1797, il reprend à nouveau du service à l'armée d'Helvétie le 11 juillet 1799, avant d'être réformé le 29 mai 1800. Il est finalement réadmis à la retraite le 5 octobre 1812 avec une solde de 3 000 francs. Il n'en demeure pas moins en activité jusqu'en 1814.

[modifier] Publication

  • Réponse du cen. Cordellier le jeune, électeur scissionnaire du département de Seine-et-Marne en l'an VI, et nommé par la scission électorale l'un des membres de l'administration centrale dudit département à un imprimé anonyme ayant pour titre : « Réfutation d'un libelle distribué au Corps législatif, etc. », Paris, imprimerie de la compagnie Garcin, 1799, 11 p.

[modifier] Sources partielles

  • Les généraux de division (1789-1815)
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire, G. Saffroy, 1934, p. 263
  • Correspondance générale de Carnot, avec des notes historiques et biographiques (éditée par Étienne Charavay), Paris, Imprimerie nationale, 1892-1907, 4 vol.

[modifier] Notes et références


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