État d'urgence (roman)

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État d'urgence (titre original : State of Fear - État de Peur) est un roman de Michael Crichton traduit et publié en France en janvier 2006. Comme la plupart de ses romans, il s'agit d'un techno-thriller, concernant cette fois des éco-terroristes qui menacent la planète pour faire triompher leur cause ; de nombreux graphes, notes de bas de page et annexes complètent le roman, selon un procédé classique chez Crichton, lui donnant ainsi l'apparence de la novélisation de faits politiques et scientifiques réels.

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Sommaire

[modifier] L'œuvre

Le héros est un juriste travaillant sur des questions d'environnement qui découvre petit à petit qu'il a été manipulé par les différents courants de pensée et mouvements environnementalistes et écologistes, certains étant notamment ses propres clients, et qu'un de ces mouvements dissimule en fait un réseau terroriste ; ce réseau, présent dans le monde entier, est décidé à perpétrer des attentats sanglants pour promouvoir ses thèses sur le réchauffement climatique et justifier les prises de position environnementalistes, notamment en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L'auteur a également décidé d'inclure son propre point de vue sur le changement climatique à la fin de son livre : il considère que le monde se réchauffe, mais que les causes, les conséquences, les avantages et les inconvénients de ce changement sont inconnus et donc que rien ne démontre que ce changement ne peut être globalement bénéfique. Il y combat également avec passion la politisation de la science et milite pour la conservation de la nature et pour la continuation des efforts de recherche relatifs à tous les aspects de l'environnement de la Terre.

[modifier] La polémique

Les critiques soulignent de nombreuses erreurs dans les prétendus faits exposés par l'ouvrage ; par exemple Crichton estime que l'interdiction du DDT contre les moustiques porteurs de la malaria a causé la mort de 50 millions de personnes, alors qu'il n'y a jamais eu d'interdiction officielle d'utiliser le DDT contre ces moustiques et que le nombre total de décès pour cause de malaria durant la période citée est inférieur à 50 millions. Le roman a été sévèrement critiqué par des scientifiques et des environnementalistes pour inexactitude de faits présentés comme tel, mais a été soutenu par des sceptiques du changement climatique.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Paul Arnould, "Biogéographie et changement global: la valse des biomes", in Historiens & Géographes, n°395, juillet-oaût 2006, p95-108

[modifier] Lien externe