Émeutes de Cronulla 2005

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Manifestants australiens couverts du drapeau national ou d'inscriptions « No lebs »
Manifestants australiens couverts du drapeau national ou d'inscriptions « No lebs »

[modifier] Cause des violences

Le 4 décembre 2005, des jeunes d'origine libanaise jouaient au football sur la plage de Cronulla quand les gardes-côtes leurs dirent de partir car ils dérangeaient les plagistes. La réponse des jeunes fut Sortez de notre plage, c'est la nôtre, elle est à nous!!!. Peu de temps après deux ou trois gardes-côtes ont été attaqués et l'on accusa les jeunes Libanais, bien que la police déclara penser qu'il n'y a aucune cause raciale à ces violences.

[modifier] La tension monte

Durant la semaine du 5 décembre, la tension monte. Des envois de SMS circulent entre les jeunes australiens (Aussies), réclamant une vengeance contre les Libanais (lebs ou wogs chez les jeunes pour désigner péjorativement les non-anglophones). Cette tension a été exacerbée par le viol d'une jeune australienne.

Le 11 décembre 2005, de violentes émeutes se sont produites dans la banlieue de Sydney en Australie lors d'une manifestation identitaire. Les violences ont d'abord été signalées à Cronulla puis se sont répandues dans la périphérie de Sydney.

Le 8 décembre, le gouverneur de Nouvelle-Galles du Sud, Morris Iemma, demande de faire respecter la loi.

Des jeunes gens manifestant dans un état d'ivresse ont agressé des personnes de minorités étrangères. Une femme de confession musulmane passant près de la plage de Cronulla s'est vu arracher son foulard et des estivants d'origine arabe ou jugés comme tels ont été agressés. Des heurts avec les forces de l'ordre s'en sont suivis, amenant l'arrestation d'une quinzaine de manifestants.

La police utilise du gaz lacrymogène pendant l'émeute pour protéger les libanais
La police utilise du gaz lacrymogène pendant l'émeute pour protéger les libanais

Des blessés dans les rangs de la police ainsi que deux ambulanciers ont été à déplorer le lendemain dans des affrontements entre forces de l'ordre et une soixantaine de jeunes de banlieues voisines en guise de représailles.

Le premier ministre John Howard a appelé au calme et au respect des races et des cultures. Les violences ont continué dans la nuit du 12 décembre. Il semblerait que cette fois-ci, les violences seraient vraisemblablement provoquées par des jeunes des banlieues en représailles aux agressions racistes de la part de jeunes Australiens.

Les 18 et 19 décembre se sont déroulées des manifestations pacifiques pour l'harmonie raciale au sein de la nation australienne et le 22 décembre, le gouvernement australien a indiqué aux touristes qu'ils pouvaient retourner sur les plages de Sydney sans crainte.

n:

Wikinews propose des actualités concernant « Les violences raciales continuent à Sydney (Australie) ».

[modifier] Liens

Violences urbaines