Discuter:Élisabeth Schemla

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Voici une biographie exacte d'Elisabeth Schemla. Vous pourrez constater qu'elle diffère largement de ce qui a été mis en ligne, souvent faux et teinté d'une certaine malveillance. Je vous prie donc - car je ne peux douter de l'équité et du sens de l'honneur qui doit dominer chez Wikipédia - d'insérer en lieu et place le texte qui suit et qui fait référence. Merci infiniment. Porguy, le 2 mai 2008



Biographie d’Elisabeth Schemla


1968 : thèse de maîtrise de Lettres modernes, ouverte pour la première fois au cinéma, sur Jean Renoir, mention AB 1970 : stagiaire au Figaro en même temps que prépare un doctorat de lettres modernes sur Jean-Pierre Melville, avec lequel elle travaille sur « Le cercle rouge » 1971- 1977 : stagiaire à l’Express, rubrique « Education », puis journaliste titulaire polyvalente, société, politique étrangère. Elle est dans ces années-là une des très rares femmes à faire du grand reportage et la plus jeune envoyée spéciale d e la presse française lors de la Guerre du Kippour. Publie grâce à Françoise Giroud plusieurs grands documents originaux. Elle travaille incognito comme OS en usine, caissière à Prisunic, hippie sur la route de Paris à Katmandou, accompagne le premier hors leur pays des Grands oulémas d’Arabie saoudite lors du premier choc pétrolier, etc…Et témoigne 1977 : Quitte l’Express quand Jean-Jacques Servan-Schreiber le vend à Jimmy Goldsmith et participe à la création de « F magazine » 1978-1996 : Entre au Nouvel Observateur. Successivement reporter, grand reporter, rédactrice en chef en charge de la Une de l’hebdomadaire. Elle couvre tous les sujets sociétaux et politiques tant de politique intérieure qu’internationale. En particulier l’Espagne de la transition démocratique après la mort de Franco, le Proche-orient et notamment le conflit israélo-palestinien dont elle est un des experts depuis plus de trente ans, le Maghreb, les luttes féministes et le sida, entre autres. Elle interviewe la plupart des grands chefs d’Etat ou gouvernants de la planète mais aussi les grands écrivains, de Gorbatchev à Moubarak, de Rabin à Mitterrand, de Vargas Llosa à Vaclav Havel. En 1987, son entretien avec Jean-Paul Aron qui avoue son sida et brise ainsi le tabou en France, fait le tour du monde ainsi que l’émission de télévision qu’elle en tire en collaboration avec Daniel Costelle. Dès 1985, découvrant les ravages naissants de l’islamisme dans son pays d’origine, l’Algérie, elle s’engage par la plume dans la lutte contre cette barbarie. Elle défend notamment les femmes des sociétés musulmanes soumises à une condition d’esclaves.

Elle fait l’Institut des Hautes Etudes de Défense nationale ( IHEDN) Elle quitte le Nouvel Observateur en 1996 sur un grave différend concernant le conflit israélo-palestinien 1996-1997 : Revient à l’Express comme Directrice adjointe de la rédaction et éditorialiste. Publie «  Le manifeste des femmes politiques pour la parité » dans lequel Lionel Jospin s’engage à modifier la Constitution s’il était au pouvoir, ce qu’il fera. 1997-2002 : Quitte l’Express pour tenter de créer un magazine européen correspondant à son engagement pro-européen. Collaboratrice à Bruxelles d’Edith Cresson, commissaire européenne. Fonde ensuite une lettre confidentielle politico-culturelle, toujours sur l’Europe : « Culture-Décideurs » 2002 – 2007 : Fonde et dirige sur Internet « Proche-orient.info », le premier journal en ligne de politique internationale, success story politique et médiatique. Il est consacré au Proche et au Moyen-Orient, au conflit israélo-palestinien et aux autres conflits régionaux ainsi qu’à leurs répercussions en Europe et en France particulièrement, antisémitisme, islamisme, laïcité. Elisabeth Schemla a été lauréate de deux prix de journalisme parmi les plus importants. Le prix Mumm en 1987 pour un reportage à l’hôpital dans un service de sida, le prix de l’Association des femmes journalistes en 1989 pour un dossier «  Dieu est-il misogyne ? », l’un et l’autre pour Le Nouvel Observateur. Elle a également publié cinq ouvrages chez Flammarion dont deux best-sellers. « Edith Cresson, la femme piégée » 1993, « Une Algérienne debout, entretiens avec Khalida Messaoudi » 1995, « Mon journal d’Algérie » 2000, « Ton rêve est mon cauchemar, les six mois qui ont tué la paix » 2001, «  Halte aux feux », débat avec Pascal Boniface, 2006.