Élisabeth-Sophie Chéron

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Élisabeth-Sophie Chéron

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Naissance 3 octobre 1648
Paris
Décès 3 septembre 1711
Paris
Nationalité française France
Activité(s) Peintre sur émail, graveur
Illustration : Autoportrait

Élisabeth-Sophie Chéron, née le 3 octobre 1648 à Paris où elle est morte le 3 septembre 1711, est un peintre sur émail et graveur.

Fille d’Henri Chéron, Charles Le Brun la présente le 11 juin 1672, à l’Académie royale de peinture et de sculpture, où elle est admise. Elle est la quatrième femme peintre à entrer dans cette académie, neuf ans après Catherine Girardon et trois ans après Madeleine Boullogne et Geneviève Boullogne, les deux filles de Louis[1]. En 1699, l’Académie des Ricovrati de Padoue l’avait admise au rang de ses membres sous le nom de « Muse Erato ».

Élevée dans la religion protestante, elle abjura. Ses talents la firent rechercher par Le Hay, ingénieur du roi, qui l’épousa en 1692, alors qu’elle était âgée de quarante-quatre ans. Cette union fut un mariage blanc : un de ses biographes rapporte ce mot de la nouvelle mariée, au sortir de l’église, à Le Hay : « Nous voilà donc mariés, Monsieur, à la bonne heure, l’estime, séparée de l’amour, ne nous en demande pas davantage. » Et elle lui tint parole.

On connait surtout son portrait d’Antoinette Deshoulières et sa Descente de Croix, d’après Gaetano Giulio Zumbo.

[modifier] Notes et références

[modifier] Écrits

  • Livre des principes à dessiner, 1706 ;
  • Psaumes et Cantiques mis en vers, 1694 ;
  • le Cantique d’Habacuc et le Psaume, traduit en vers ;
  • les Cerises renversées, petit poème publié après sa mort, 1717 et mis en vers latins, par Raux, 1797.

[modifier] Source partielle

« Élisabeth-Sophie Chéron », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)

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