Église Saint Martin de Metz

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Église Saint-Martin
de Metz

Ville

Metz

Pays

France

Région

Département

Culte

Type

Rattaché à

Début de la
construction

Fin des travaux

Style(s)
dominant(s)

L'église Saint-Martin se situe dans la commune française de Metz et le département de la Moselle.

[modifier] Historique

L’église Saint-Martin est une des plus anciennes paroisses de Metz. Le saint patron de cette église fut l’évêque de Tours qui mourut à la fin du IV^e siècle. On ne sait pas à quelle époque apparut un sanctuaire à cet emplacement, au flan Sud-Ouest de la ville gallo-romaine, à la limite d’une zone de jardins et de vignes, qui donna son nom à la paroisse : Saint Martin aux Champs. Cet édifice a connu plusieurs étapes de construction et de transformation. La prospérité économique de Metz, puissante cité marchande, permit à l’extrême fin du XII^e siècle, la construction presque totale de l’édifice. Une seconde campagne de transformation, à la charnière des XV^e et XVI^e siècles, permit l’érection du chœur, de la première sacristie et du transept, cependant qu’était donné à Saint-Martin sa première parure de vitraux. Le XIX^e siècle vit le remplacement des verrières anciennes du chœur par des compositions dues au talent de Laurent Maréchal, élève messin de Delacroix, et la reconstruction de la tour du clocher, cependant qu’une décision malencontreuse des édiles, détruisant la symétrie du transept par l’amputation de son bras Sud.

[modifier] Narthex

Le narthex, ensemble de travées basses prolongeant le porche, s’avère remarquable. Sa construction doit dater de la fin du XII^e siècle ou du début du XIII^e siècle, par l’allure primitive de ses chapiteaux, si l’on en juge le caractère massif de ses piliers, et par la disposition d’ensemble qui rappelle celle des églises romanes ou même carolingiennes.

[modifier] La nef

Au sortir du Narthex, la nef frappe par son élévation. Cinq rangées de colonnes scandent la progression vers la croisée du transept. Les arcs aigus des travées, l’abondance des décorations florales, le caractère élancé des voûtes dénotent une influence champenoise. Les murs de la nef sont rompus par un faux triforium. Quatre piliers majestueux, d’un seul jet, délimitent l’avant chœur.

[modifier] Le chœur

Le chœur témoigne de la richesse de l’art flamboyant du début du XVI^e siècle, associant à l’élégance des grandes verrières, la disposition symétrique des panneaux de l’abside, ajourés d’entrelacs géométriques. Les vitraux anciens du chœur ont été dispersés dans le transept et les chapelles latérales, et remplacés en 1881 par dix tableaux dus à Laurent Maréchal.