Discuter:Écriture gothique

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le blogue cité dans la modification (ci-dessous) que j'ai osé apporter dans l'écriture gothique est http://calalligraphie.blogspot.com/.

J'aimerais avoir quelques renseignements pour tenter d'approfondir le rapport entre la musique médiévale aux clochettes et le dictus de certains textes d'époque qui semblent liés.

L'intuition m'est venue en assistant à un concert dans les années 1980 quand le sonneur de clochettes s'est pris le pied dans son instrument et l'a fait tomber. Sur le moment, cela m'a fait penser à un "pâté" d'encre tombé sur le parchemin. Ayant été invité par mon amie musicologue et présentatrice sur France-Musique, j'ai voulu lui en parler quelques temps après mais je ne l'ai plus jamais revue ni entendue sur les ondes. J'en ai parlé à divers musiciens dont le sonneur de cornemuse Bruno Le Rouzic avec qui je travaille de temps à autre qui trouvent l'idée intéressante mais j'aimerais approfondir la chose, d'autant qu'en voulant vérifier les dires de mes maîtres à la bibliothèque nationale, je suis tombé sur un manuscrit étrange sur une certaine conception musicale médiévale bourré de croquis géométriques que j'ai cru un moment concerner la lettre. Ce manuscrit est répertorié dans mes tablettes que je n'arrive pas à retrouver pour le moment et trop cher aussi pour le moment à faire photographier.

[modifier] Texte à wikifier

Vu du calligraphe: D'après les maîtres que j'ai suivis dont je ne me rappelle que de Fernand Tholy, il semblerait que ce soit le fait de ne pas savoir lire qui a engendré ce style facile à dessiner. Celui qui dictait ne dictait pas les mots ni les lettres mais son dessin... j'ai appris puis enseigné ce principe aussi à des enfants en grave difficulté et hormis les progrès réalisés, j'ai constaté la faisabilité de la chose : lire et écrire n'est pas forcément lié (il me semble avoir lu, il y a peu de temps que certains neurologues abondent en ce sens).

J'ai pu vérifier la méthode de mes maîtres sur des parchemins de l'époque faste de la textura conservés au département des manuscrits de la bibliothèque nationale en très peu de temps. La façon systématique du traçage de chaque lettre ne peut se voir sur une photo, il faut déceler la trace du roseau ou de la plume sur le velin qui est moins fragile que le papier pour en déduire le geste. C'est la simple décomposition de chaque lettre en trois parties : tête, corps, pied. Certaines lettres sont bicéphales (r : tête, corps, pied, retête), d'autres redondantes (n ou u : tête, corps, pied, retête, recorps, repied), etc.. Quant aux proportions de ces lettres, elles varient selon le lieu, l'époque et la langue.

Dürer a tracé une méthode proche graphiquement de ce principe mais il y a beaucoup de règles différentes. L'apprentissage de la lecture ne faisait pas forcément appel à celui de l'écriture à cette époque. Savoir écrire était le travail du besogneux que les savants de l'époque tentaient de laisser dans l'ignorance. Toujours d'après mes maîtres dont certains revendiquaient la ligne directe depuis la création des scriptoria autour de la Sorbonne, ce fut la première écriture non réservée aux clercs (qui, eux, savaient plus ou moins lire). Claude Mediavilla, comme moi, a une approche différente des historiens habituels. Il ne mentionne pourtant pas ces choses dans sa "Calligraphie" éditée par l'imprimerie nationale, qui est une référence en la matière.

J'ai laissé telle quelle (au feutre sur un tableau blanc) sur un blogue la méthode que j'ai montré aux enfants d'une école d'Aubusson qui aurait pu certainement être celle que les orphelins apprentis copistes n'avaient pas le droit de connaître autrement que comme dessin. Je soupçonne aussi les rateliers de clochettes de l'époque comme instrument pour dicter certains textes : à vérifier !

Jean luc moreau, 2008 mars 18 à 18:29

(Changer en impersonnel, vérifier et sourcer) Urhixidur (d) 23 avril 2008 à 18:03 (CEST)