Zaven Paré
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Zaven Paré est un Artiste chercheur né en 1961. Il rencontre de 1981 à 1983 Piotr Kowalski et Nicolas Schöffer. Il expose sa première structure Bionique au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris en 1983 et participe au balisage du méridien de Greenwich sur l’aérodrome de La Flèche en 1984.
Peintre-cartonnier pour le Mobilier National et Aubusson, il travaille en 1987, sur le projet de colorimètre de la Manufacture des Gobelins qui remplace l’armoire de Chevreul ; et devient peintre-décorateur à la Manufacture nationale de Sèvres en 1991.
En 1988, il réalise sa première structure gonflable pour la chorégraphe Marie Chouinard, pour le Festival des Arts des Olympiades de Calgary, et initie une collaboration avec Édouard Lock. Toujours au Canada, il collabore la même année, avec Henri E. Strub à un système d’entrée de données pour au projet de joystick de commande de sous-marins.
Il dessine les écrans de vidéo projection circulaire pour la tournée de David Bowie de 1990, puis une installation sonore pour Mauricio Kagel en 1992 au Musée d’Art Contemporain de Montréal. C’est en 1998 qu’il conçoit son plancher à double inclinaison pour la scénographie de Don Giovanni à l’Opéra Bastille. Il collabore à différents spectacles sur des scènes internationales : au Het National Ballet d’Amsterdam, au ICA (Institute of Contemporary Art) de Londres, au Théâtre National de Bruxelles, au Théâtre de la Ville de Paris, à la Fondation Calouste Gulbenkian, au Centre National des Arts d’Ottawa, ainsi qu’à des festivals tels le Henson Festival de New york, le festival de Charleville Mézières ou la Biennale de la Marionnette de Paris.
En 1996, Zaven Paré réalise la première marionnette électronique à partir d’une source de retro-projection vidéo pour le metteur en scène Denis Marleau à Montréal, suivie en 1999 de sa première version digitale pour le premier spectacle qu’il dirige au Cotsen Center for Puppetry de CalArts (Californian Institute for the Arts), et en 2002, il réalise une nouvelle version analogique cette fois-ci pour Valère Novarina au Festival d’Avignon.
