Yvon Delbos

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Yvon Delbos
Parlementaire français
Naissance 7 mai 1885
Décès 15 novembre 1956
Mandat Député 1924-1940
puis 1945-1955
Début du mandat 1924
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Dordogne
Groupe parlementaire RRRS
IIIe république-IVe république
Pour les articles homonymes, voir Delbos.

Yvon Delbos est un homme politique français, né le 7 mai 1885 à Thonac (Dordogne) et est décédé le 15 novembre 1956 à Paris. Il fut notamment ministre des Affaires étrangères et ministre de l’Education nationale.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Jeunesse

Il fréquente l’École normale supérieure et entre au Parti républicain radical et radical-socialiste. Il devient rédacteur en chef du journal Le Radical. Il est blessé pendant la Première Guerre mondiale. Après sa guérison, il fut affecté à l’aviation.

[modifier] Journaliste radical-socialiste

Fondateur de l’«Ère nouvelle » en 1919, il devint ensuite rédacteur de la « Dépêche de Toulouse ». En 1924, il est élu député de la Dordogne et devient président du groupe parlementaire radical-socialiste. En 1925, il est secrétaire d'État puis, du 17 avril au 28 novembre, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts dans le cabinet Paul Painlevé. De 1932 à 1936, il est vice-président de la Chambre. Il contribue par ses vives critiques à la chute de Pierre Laval en 1935.

[modifier] Chef de la diplomatie du Front populaire

Il retrouve le gouvernement comme ministre de la Justice et vice-président du Conseil dans le cabinet Albert Sarraut du 24 janvier au 4 juin 1936. Dans les gouvernements de Front populaire, il occupe tantôt la fonction de ministre des affaires étrangères tantôt celle de ministre de l’Education nationale. Chef de la diplomatie du 4 juin 1936 au 13 mars 1938 dans les cabinets Léon Blum (1) et Camille Chautemps (3), il adopte une ligne conciliante à l’égard de l’Allemagne nazie et doit faire face aux problèmes posés par la guerre d'Espagne à un gouvernement de gauche. Ses fonctions au Quai d’Orsay s’achèvent avec l’Anschluss de l’Autriche à l’Allemagne. Il redevient ministre de l’éducation dans les gouvernements Édouard Daladier (3) et Paul Reynaud, du 13 septembre 1939 au 21 mars 1940, puis du 5 au 16 juin 1940. Opposé à l'Armistice, il s'embarque le 20 juin 1940 avec d'autres parlementaires sur le Massilia qui gagne Alger. Résistant, il fut arrêté et déporté à Orianenburg de 1943 à 1945.

[modifier] Ministre de la IVe République

A la Libération, il est élu membre des Deux Assemblées nationales constituantes puis député jusqu’en juin 1955.

[modifier] Candidat à la Présidence

Delbos est candidat à la présidence de la République aux trois premiers tours en décembre 1953. Il est élu sénateur RGR en juin 1955 et siège au Conseil de la République jusqu'à sa mort.

[modifier] Européen convaincu

Fervent européen, il fut aussi membre de l’Assemblée de la CECA et vice-président de l’Internationale libérale.

[modifier] Bibliographie

  • Bernard Lachaise, Yvon Delbos 1885-1956, éd. Fanlac, 1993
  • Benoît Cazenave, Yvon Delbos, in Hier war das Ganze Europa, Fondation des mémoriaux brandebourgeois, Editions Metropol Verlag, Berlin, 2004.
Précédé par Yvon Delbos Suivi par
Anatole de Monzie
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts
11 octobre - 28 novembre 1925
Édouard Daladier
Jean Zay
Ministre français de l'Éducation nationale
13 septembre 1939- 21 mars 1940
Albert Sarraut
Albert Sarraut
Ministre français de l'Éducation nationale
5 juin - 16 juin 1940
Albert Rivaud
Édouard Depreux
Ministre français de l'Éducation nationale
26 juillet - 5 septembre 1948
Michel Tony-Révillon
Michel Tony-Révillon
Ministre français de l'Éducation nationale
11 septembre 1948 - 2 juillet 1950
André Morice
François Billoux
Ministre français de la Défense nationale
4 mai - 22 octobre 1947
Pierre-Henri Teitgen
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