Ysieux

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Ysieux
Photo libre souhaitée
Longueur 12,7 km
Débit moyen 0,211 m3.s-1
mesurés à Viarmes
Surface du bassin 68 km2
Régime pluvial océanique
Se jette dans la Thève et l'Oise
Bassin collecteur Seine
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

L'Ysieux est une rivière française de 12,7 km de long, affluent de la Thève, et de l'Oise, qui coule dans le nord-est du Val-d'Oise.

Sommaire

[modifier] Le cours de l'Ysieux

Cette petite rivière prend sa source en plaine de France, à Fosses et Marly-la-Ville (Val-d'Oise), et s'écoule selon une orientation est / ouest avant de s'infléchir légèrement vers le nord pour arroser le parc de l'abbaye de Royaumont et se jeter dans la Thève à Asnières-sur-Oise, à proximité immédiate de son confluent avec l'Oise.

Son cours se trouve pour sa quasi-totalité dans le parc naturel régional Oise-Pays de France.

[modifier] Communes traversées

[modifier] Hydrologie

L' Ysieux est une rivière fort peu abondante. Son débit a été observé durant une période de 40 ans (1968-2007), à Viarmes, localité située peu avant son confluent avec la Thève [1]. Le bassin versant de la rivière y est de 57,3 km² ce qui représente près de 85 % de sa totalité.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Viarmes est de 0,21 m³ par seconde.

L' Ysieux présente des fluctuations saisonnières de débit très peu marquées, avec une période de hautes eaux d'hiver caractérisées par un débit mensuel moyen évoluant dans une fourchette de 0,246 à 0,277 m³ par seconde, de décembre à avril inclus (avec un maximum en janvier-février). Dès avril le débit diminue progressivement pour aboutir à la période des basses eaux qui a lieu de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,132 m³ au mois d'août et 0,139 au mois de septembre, ce qui reste assez élevé pour un cours d'eau d'aussi petite taille. Cependant ces chiffres ne sont que des moyennes et les fluctuations de débit peuvent être plus importantes selon les années et sur des périodes plus courtes.

Ainsi, le VCN3 peut chuter jusque 0,065 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 65 litres par seconde, ce qui reste assez consistant (voir note [2] ).

Quant aux crues, elles sont relativement peu importantes, compte tenu de la taille très modeste du bassin versant de la rivière. Les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 1,1 et 1,4 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 1,7 m³ par seconde, le QIX 20 de 1,9 m³, tandis que le QIX 50 se monte à 2,2 m³ par seconde (voir note [3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Viarmes durant cette période, a été de 2,29 m³ par seconde le 19 mars 2002, tandis que le débit journalier maximal enregistré était de 2,07 m³ par seconde le même jour. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était d'ordre cinquantennal, voire plus, et donc très exceptionnelle.

Au total, l' Ysieux est une rivière très peu abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 116 millimètres annuellement, ce qui est très inférieur à la moyenne du bassin de la Seine (240 millimètres), et bien entendu à celle de la France entière tous bassins confondus. Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint de ce fait le chiffre fort maigre de 3,7 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Références

  1. ↑ Banque Hydro - Station H7833540 - L'Ysieux à Viarmes (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
  2. ↑ Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes