Discussion Utilisateur:Yo45

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[modifier] Lucien FAURE

Bonjour, votre page est en discussion pour être supprimée, faute de sources vérifiables et de renommée. --Juytter 3 juillet 2006 à 11:07 (CEST)

[modifier] Jarnaud

Roger Jarnaud

Né le 30 avril 1911 à Savenay Loire atlantique; décédé le 14 février 1978 à Nîmes.

Débute sa brillante carrière d’instituteur à Châteaubriant, (L.A.) où il se marie avec Yvonne Faure, fille de Lucien Faure grand chef syndical. De cette union née Pierrette l’aînée de leur quatre enfants.


Oujda


Après avoir fait son service militaire au Maroc dans les zouaves, il obtient un poste à Oujda où naquirent respectivement Claude et Sylviane. Yannick naîtra plus tard à Casablanca.


Pendant cette période d’environ huit ans, il s’occupe activement d’auberges de la jeunesse. Son implication commence t-elle avec la création des auberges ? C’est un point à éclaircir ! Le fait est que l’école où il a enseigné et qui s’appelait l’école Lavoisier, a été rebaptisée Roger Jarnaud jusqu’à l’indépendance du Maroc en 1956, au dire de sa belle sœur Jacqueline Le Navennec épouse de Gabriel Jarnaud son frère, tous les deux instituteurs puis directeur et directrice de collège.


Aïn Harrouda


Contraint de déménager pour des raisons familiales, Roger Jarnaud accepte un poste de directeur d’école de campagne. Il manifeste son grand esprit de justice en ne scolarisant pas son fils Claude puisqu’il est obligé de refuser des enfants plus vieux de quelques mois. Cependant son adjoint M. Leroux a laissé un jour entrer dans sa classe un élève clandestin…


Du 8 au 10 novembre 1942, c’est la bataille de Casablanca. Comme Aïn Harrouda est située entre Casablanca et Fédala (maintenant Mohammedia) du toit de l’école on peut voir les échanges de d’obus.

Un officier se présente à l’école car le directeur représente la sommité du village, le maire étant peut-être un colon ne parlant sûrement pas anglais. Pourtant il se présente dans un excellant français : Dupont, industriel. Dupont de Nemours peut-être ? À ses côtés un autre officier … oh surprise, c’est le prétendu Argentin qui habite le village depuis dix sept ans et dont personne ne connaît exactement les activités. Il bricole par ci par là et sa femme fait de la couture.

Roger Jarnaud donne des cours de français aux officiers, et on ne se gène pas pour chanter l’internationale.

Et puis c’est le départ pour les Forces françaises Libres


Meknès


Démobilisé, il enseigne au moins un an en ville ancienne, puis ensuite à l’école Jean Macé. Quand l’inspecteur lui dit de demander la direction de l’école du quartier industriel, il dit que ça ne l’intéresse pas. L’inspecteur lui dit c’est un ordre ! Le voilà donc directeur d’une école de cinq classes. Il en fait construire deux autres. Pour l’année scolaire 57-58, il change pour la direction de l’école Jean Macé qui est rendue à douze classes. Ceci lui permet d’avoir sa retraite maximale à 47 ans. Durant toute sa carrière il n’a jamais eu de promotion «à l’ancienneté» mais par notations des inspections. Ajoutés à cela les points supplémentaires pour services outremer, voilà un repos bien mérité.

Pourtant ce n’est pas tout !

· Il fonde l’amicale laïque de Meknès. Il est aidé de quelques collègues dont un nommé Bastien. Ce travail de plusieurs années se solde par la construction d’un centre de loisirs avec une salle de spectacles, de ateliers tels que bricolage et autres.

· Il est secrétaire général des instituteurs du Maroc et peut-être tous les enseignants car plusieurs professeurs de lycée le consultent régulièrement.

· Il participe grandement à la création de la mutuelle des instituteurs, valable en France.

· Il écrit des articles dans la revue Le libertaire :

1. Au Maroc Une réalisation - Un exemple L’enfance et l’école R. Jarnaud

Date de publication : 4 novembre 1949

2. La liberté au Maroc R. Jarnaud

Date de publication : 13 janvier 1950


Roger Jarnaud s’installe à Usez dans le Gard, mais il retourne avec un contrat de deux ans à Rabat, pour le compte du gouvernement Marocain.


Rabat


Son mandat est d’établir des programmes de formations accélérés des instituteurs marocains, à partir du BEPC, et de les mettre en œuvre. Cette formation se termine par de la pratique avec tutorat.


Usez


Un poulailler et jardin ne sont pas suffisants pour dépenser l’énergie de cet homme. Il fait des remplacements et s’occupe encore de loisirs et amicale laïque.

Finalement il meurt le 14 février 1978, et est enterré dans le cimetière d’Usez.