Yips

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Dans le golf, un yips est un mouvement inconscient qui se produit lors du put. Le terme yips a été popularisé par Tommy Armour - un champion de golf devenu depuis professeur de golf - pour expliquer les difficultés qui l'ont poussées à abandonner la compétition. En décrivant le yips, les golfeurs ont utilisé des termes comme convulsions, chancellements et secousses.

Le yips affecte entre le quart et la moitié des golfeurs expérimentés.[1] Les chercheurs de la Mayo Clinic ont découvert que 33% à 48% des golfeurs non-occasionnels ont déjà connu le yips. Les golfeurs qui jouent depuis plus de 25 ans semblent plus enclin à en être victime.

Bien que la cause exacte du yips a déjà été déterminée, une posibilité est que, chez certains golfeurs, il peut résulter des changements biochimiques du cerveau qui accompagnent le vieillissement. L'activité physique intense et la sollicitation de la coordinatation et de la concentration peut aggraver le problème. La dystonie focale est citée comme étant une autre cause possible du yips.

Les yips sont le plus communément associés au put, mais l'entraîneur de golf Hank Haney a écrit un livre consacré au sujet en 2007 : “Fix the yips forever”. Hank Haney est plus connu comme étant l'actuel entraîneur de Tiger Woods. Il explique dans ce livre que les yips ne se limitent pas aux puts mais se retrouvent aussi dans la vie quotidienne, bien qu'ils soient rarement diagnostiqués.

Le yips touche également d'autres sports, surtout le cricket, le tennis et le Football australien. Guillermo Coria, joueur de tennis argentin, qui fut aussi troisième au classement mondial, semble souffrir de yips lors de son service. Nick Riewoldt, un joueur de football australien du St Kilda football club souffre aussi de yips dans ses coups de pied. Au cricket, les lanceurs qui souffrent de yips sont ceux qui ont du mal à dégager la balle à la fin de leur action, comme Keith Medlycott.

Sommaire

[modifier] Personnes souffrant de yips

  • Cam Johnstone
  • James Kellett

[modifier] Liens externes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

  1. Smith et al., 2000.
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