Yazid Sabeg
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Yazid Sabeg, né le 8 janvier 1950 à Guelma en Algérie, est président du Conseil d'administration de la SSII CS Communication et Systèmes et membre de celui de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques.
Né d'un père peintre en bâtiment, immigré en France en 1952. Il étudie à l'université de Paris I où il obtient un doctorat en sciences économiques et sociales. Il débute sa carrière dans une filiale du Crédit lyonnais. En 1990, après une expérience dans le bâtiment (Spie Batignolles), il fonde une société financière grâce à laquelle il prend le contrôle de la Compagnie des Signaux, qui devient ensuite CS Communication et Systèmes.
Sa réussite dans les affaires couplée à ses origines maghrébines lui ont valu une grande couverture médiatique. Membre de l'Institut Montaigne, il est proche de l'UMP.
En Janvier 2004, il publie Les Oubliés de l’Egalité des Chances[1], avec Laurence Méhaignerie, dans le cadre de l’Institut Montaigne, réédité en mars 2006 dans la collection Hachette Pluriel, où il avance des propositions concrètes pour une action publique volontariste en faveur de la diversité, dans les domaines de l'emploi, du logement, des services publics et de la représentation politique.
En 2004, il est nommé Président du Comité d’Evaluation et de Suivi de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) par Jean-Louis Borloo, Ministre de la Cohésion Sociale, du Travail et de l’Emploi.[2] En Octobre 2004, il publie, avec son frère Yacine Sabeg, La Discrimination Positive. Pourquoi la France ne peut y échapper?, aux éditions Calmann-Lévy, et en 2006 La Diversité dans l'entreprise, comment la réaliser? aux éditions l'Organisation.
En 2005, il est chargé par Jean-Louis Borloo, avec Christian Larose et Dominique-Jean Chertier, de rédiger un rapport sur la création d’un dispositif de sécurisation des parcours professionnels (contrat de transition professionnelle – CTP), actuellement en cours d’expérimentation dans plusieurs bassins d’emploi français.
Dans le cadre du comité d'évaluation et de suivi de l'ANRU, il publie notamment [De nouvelles perspectives pour la rénovation urbaine] [3] à La Documentation Française, en février 2007, où il prône une meilleure prise en compte des aspects socio-économiques du renouvellement urbain.
