Werner K. Rey

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Werner K. Rey, né le 6 octobre 1943 à Zurich, est un financier suisse qui a eu ses heures de gloire dans les années 80 avant de se retrouver en prison lors de la récession des années 90.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Apprentissage

  • Apprentissage d'employé de commerce à la "Zürcher Ringbank Rüd, Blass & Co"
  • Travail chez "Investmentfonds" (IOS) de Bernie Cornfeld, qui est en faillite en 1970
  • 1972, il travaille à la "Bank of Investment and Credit Ltd (Bankinvest)", à Zurich et ensuite à Londres.

[modifier] La premières spéculation "Bally"

  • Au début de 1977, Werner K. Rey acquiert la majorité des actions du fabricant suisse de chaussures Bally, il prend la tête du conseil d'administration et de la direction générale. Il devient une personnalité connue mais personne ne sait d'où vient l'argent.
  • L'automne de la même année, Il vend Bally au holding Oerlikon-Bührle avec un gain de 60 millions de francs.

[modifier] L'ascension

  • En avril 1979, il acquiert la totalité des actions de l'entreprise de métallurgie "Selve" de Thoune pour 18 millions de francs
  • 1982, il achète la société inconnue "Inspectorate" et établit son siège à Neuchâtel
  • 1982, il achète les "Ateliers de Constructions Mécaniques de Vevey" (ACMV).
  • 1986, il crée le groupe "UMS Usines Métallurgiques Suisses S.A" regroupant les trois fonderies du pays "Boillat SA, Reconvilier", "Schweizerische Metallwerke AG Dornach" et son usine "Selve"
  • 1986, "Inspectorate" est côtée à la bourse, succès: l'action de valeur nominale 100 francs monte à 3000 francs.
  • Il finance la construction d'un hôtel à Londres
  • 1986, il crée "Omni Holding "
  • Il acquiert l'éditeur de journaux "Jean Frey Verlag"
  • Il acquiert l'entreprise de travail temporaire "Adia interim" (Aujourd'hui dans le groupe "Adecco")
  • Il acquiert l'entreprise allemande "Harpener".
  • Il acquiert 30% de "Sulzer".
  • 1988, "Omni Holding" entre à la bourse
  • 1989, il est dans le classement des 16 milliardaires du magazine Bilan.

[modifier] Les problèmes commencent

  • Les taux d'intérêt monte, le cours des actions baisse,
  • Automne 1990, les problèmes financiers devienent visibles quand il vend "Adia interim" au "Bieler Comco Holding" alors inconnu.
  • Le journal zurichois "Neue Zürcher Zeitung" soupçonne des manipulations de bilan chez "Omni Holding", qui lui aurait permis d'obtenir facilement des prêt auprès des banques.

[modifier] La justice s'intéresse à ces affaires

  • Printemps 1991, "Omni Holding" est sous les coups de la justice
  • Werner K. Rey est mis en faillite privée, des dettes de 2 à 3 milliard de francs.
  • Avril 1992, un mandat d'arrêt international est émis, mais Rey reste introuvable.

[modifier] La prison

  • Août 1992, un reporter du Blick découvre qu'il séjourne aux Bahamas. A la suite d'une demande d'arrestation dûment formulée transmise par l'OFP, Rey fut arrêté à Nassau, mais remis en liberté sous caution.
  • 1996, il retourne en prison.
  • Le 2 juin 1998, Werner K. Rey a été rapatrié en Suisse après plus de deux ans de détention aux fins d'extradition. Le voyage s'est effectué en jet privé
  • 1999, procès à Berne, il est a été reconnu coupable d’abus de confiance, d’escroqueries répétées et de faux dans les titres et condamné à une peine de 4 ans de réclusion. Après déduction de la préventive (3 ans) et de son bon comportement en prison (2/3 seulement de la peine à accomplir), il est libérable immédiatement. Mais un recours est déposé mais comme il y a grand risque de délit de fuite, il doit rester en prison préventive jusqu'au nouveau jugement.
  • Le tribunal de recours augmente sa peine, il est aussi condamné à 4.5 million de francs de frais de justice.

[modifier] Libération

  • En 2000, il est libéré, il refait du commerce aux Bahamas, mais il n'a pas encore remboursé un centime de ce qu'il doit.

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