Violette Szabo
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Violette Szabo, née le 26 juin 1921 à Paris et morte vers le 5 février 1945 au camp de Ravensbrück, est une résistante, agent secret britannique de la section F du Special Operations Executive (SOE), pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle effectua deux missions en France occupée, mais fut finalement arrêtée, déportée en camp de concentration et exécutée.
Ses activités ont donné lieu au film Carve Her Name with Pride, basé sur le livre du même titre de R.J. Minney.
Avant son départ en mission, Leo Marks, le responsable des codes au SOE, lui offrit le célèbre poème The Life That I Have pour coder ses messages radio envoyés de France à Londres.
Note : pour accéder à des photographies de Violette Szabo, se reporter au paragraphe Liens externes en fin d'article.
Sommaire |
[modifier] Famille
- Son père : Charles Bushell, anglais
- Sa mère : Reine Leroy, française (Abbeville)
[modifier] Biographie
1921. Le 26 juin, naissance de Violette Reine Elizabeth Bushell à Paris, France.
Petite enfance passée à Paris, où son père est chauffeur de taxi.
La famille va à Londres. Brixton Secondary School.
1940.
- 14 juillet. Encouragée par ses parents, elle invite un soldat français à dîner. C'est Étienne Szabo, un lieutenant français des Forces françaises libres (13ème demi-brigade de la Légion étrangère), d'ascendance hongroise.
- 21 août. Violette et Étienne se marient à Aldershot.
- Peu de temps après, l'unité d'Étienne est envoyée en Afrique du Nord.
1941.
- Été. Violette ne revoit Étienne qu'au bout d'un an, à l'occasion d'une permission d'une semaine à Liverpool.
- Septembre. Violette s'engage dans l'Auxiliary Territorial Service (ATS) et devient opératrice de contrôle de tir dans la Batterie anti-aérienne 481.
1942.
- Avril. Elle quitte la batterie.
- 8 juin. Naissance de sa fille Tania.
- 24 octobre. Son mari est tué lors de la Seconde bataille d'El Alamein. C'est ce qui conduit Violette à accepter l'offre de recrutement du SOE.
1943.
- Septembre. Jugée apte à la tâche d'agent secret, Violette est engagée comme officier du FANY (First Aid Nursing Yeomanry). Elle reçoit l'entraînement complet de l'agent SOE[1]. Un accident mineur lors d'un entraînement au parachute retarde son envoi sur le terrain.
1944.
-
- Première mission en France
- 5 avril. Elle est parachutée en France, près de Cherbourg, avec Philippe Liewer, dont le réseau, aux alentours de Rouen, a été démantelé par les Allemands. Sous le nom de guerre « Louise », elle assure la fonction de courrier auprès de lui. Pour aider à la reconstitution d'un nouveau groupe autour de Rouen, région stratégique à l'approche du débarquement, elle est amenée à voyager entre Paris et Rouen pour prendre contact avec les personnes qui sont supposées avoir réchappé et en ramener à Paris. Elle transmet au SOE à Londres des rapports sur les usines qui fabriquent des matériels de guerre pour les Allemands, qui se révèlent précieux pour cibler les bombardements.
- 30 avril. Après cette mission de trois semaines de reconnaissance, qui est un plein succès, elle rentre en Angleterre avec Liewer, par un ramassage par avion Lysander organisé près d'Issoudun.
-
- Deuxième mission en France
- Juste après le débarquement, elle est renvoyée en France, à Limoges, où elle vient coordonner les maquis locaux pour le sabotage des lignes de communication allemandes. Elle est radio et agent de liaison, avec le nom de guerre « Louise »
- Juin. Dans la nuit du 7/8, jour (J + 2), après une tentative infructueuse la nuit précédente, elle est parachutée d’un Consolidated B-24 Liberator au Clos de Sussac, avec le Major anglais Staunton, chef de mission (en réalité Philippe Liewer « Hamlet »), le capitaine Bob Maloubier « Paco », le lieutenant opérateur-radio américain de l'O.S.S. (Office of Strategic Services), Jean-Claude Guiet. Ils sont hébergés à Sussac, dans la maison de Madame Ribiéras. Le 10, près de Salon-la-Tour, elle tombe dans une embuscade tendue par une patrouille allemande, qui recherche un officier disparu. Elle aide à s'enfuir un jeune résistant français, Jacques Dufour. Mais elle-même est arrêtée, transférée au SD de Limoges, où elle est interrogée et torturée.
Source du récit : [1]
La division SS Das Reich fait mouvement à travers la France. Elle doit gagner au plus vite la Normandie pour colmater la poche qui ne cesse de s'élargir. « Le Mur de l'Atlantique ne doit pas céder », a demandé Rommel. Les colonnes de chars remontent en grondant la nationale 20, protégeant leur avance dans ce Limousin infesté de maquis par des flancs garde lancés en parallèle de la division. Çà et là, des accrochages témoignent que cette précaution n'est pas inutile et les pendus qui se balancent encore, accrochés au balcons de Tulle, prouvent le désarroi des Allemands qui brûlent les fermes, fusillent des otages... Bientôt Limoges... Déjà, des éléments de couverture font la pause à Saint-Hilaire-Bonneval, à Salon-la-Tour.
7 juin
Le Général Lammerding, à Montauban, reçoit l'ordre de l'O.B. West 3° et 2° B.3638/44 enjoignant à la 2ème Division blindée SS de se mettre en marche immédiatement sur la région Tulle - Limoges. A son arrivée dans cette région, elle recevra de nouveaux ordres de l'Etat Major du 66ème Corps de Réserve. L'ordre radio divisionnaire prévoit le départ pour le 8 juin à 8 heures.
8 juin
Jacques Dufour « Anastasie » met l’équipe en relation avec le maquis FTP Limousin de Georges Guingouin. Guingouin, premier maquisard de France, à la tête du maquis de Sussac est un chef particulièrement rigoureux, craint dans l'ensemble du Limousin. Malheureusement, le SOE ayant du mal à travailler avec lui, le major Staunton commandant la mission SALESMAN II veut entrer en contact avec un autre maquis, plus coopératif, issu des maquis de Corrèze ou de Dordogne. Il envoie son courrier Violette Szabo établir le contact avec eux. Jacques Dufour « Anastasie » chef de section des maquis de Sussac se porte volontaire pour conduire « Louise » à son rendez-vous avec Poirier à Pompadour, à environ 50 kilomètres au sud.
9 juin
La tête de la colonne du 4e Régiment blindé grenadier Der Führer atteint Limoges à 2 heures du matin. Il faut reconnaître que cette unité, partie de Caussade, compte tenu de la vitesse maximum des blindés de 40 Km/h, des pauses nécessaires et de quelques accrochages, a marché remarquablement bien.
Du côté des forces de la Résistance, le Colonel Guingouin, commandant la 1ère Brigade de Marche, n'a accepté fin mai ni d'attaquer la garnison allemande de Limoges, ni de constituer un réduit sur le plateau de Millevaches. En réponse à l'appel du Général de Gaulle, le 6 juin à 18 heures : « La Bataille suprême est engagée. Pour les fils de France où qu'ils soient, quels qu'ils soient, le devoir simple et sacré est de combattre par tous les moyens dont ils disposent », en soldat, il est disposé à faire tout son devoir, les ponts routiers comme celui de Masléon sont détruits ; une automitrailleuse de la division das Reich est enlevée à Sainte-Anne-Saint-Priest.
10 juin.
Violette et « Anastasie » décident d’établir un contact avec Jacques Poirier à Pompadour (Corrèze). Ce matin-là, le ciel était gris, et la rosée brillait en perles fines, sur les haies, les hautes herbes, les fougères ciselées. Le voyage ne doit pas excéder une heure et la voiture suivait une route sinueuse qui coupait la route nationale de Toulouse. Jacques Dufour s'arrête à La Croisille-sur-Briance, où Jean Bariaud les rejoint. Il s'installe à l'arrière de la voiture et baisse la vitre pour tenir, plaquée contre la carrosserie, la bicyclette qu'il avait emmenée avec lui pour le retour de Pompadour.
Un train chargé de matériel de guerre, très long, avec ses armes antiaériennes montées sur les plateformes de tête et de queue passe sur la ligne Paris-Toulouse.
Sur la petite route qui rejoint Salon-la-Tour, près de la gare, Jacques Dufour conduit la traction à faible allure. À ses côtés, Violette Szabo a déposé une mitraillette sur ses genoux. Violette explique le fonctionnement d’une bombe au plastic d’un type tout nouveau, qui traîne à ses pieds, sur le tapis de la voiture.
À Salon-la-Tour, le commandant SS de la colonne de flanc-garde a établi son PC. Des éléments de couverture surveillent soigneusement les entrées du bourg. Sur la place de l'église, les véhicules blindés sont alignés. « Ce sont des Allemands ! »
Au volant de sa traction, Jacques sursaute. À la sortie d'une large courbe, alors qu’il découvre l'embranchement de la route de Salon-la-Tour avec celle de la gare. « Regardez-là, dans le champ, souffle-t-il à Violette... Quelque chose bouge derrière la haie ». Violette a vu elle aussi : « Ce sont des Allemands, dit-elle, j'aperçois la casquette de l'un d'eux. »
Au milieu de la route, les Allemands ont établi un poste de protection. Depuis deux jours, un ordre de la Kommandantur interdit la circulation de tous les véhicules français. L'agent chargé d'informer « Anastasie » de la présence des troupes SS n'a pas pu accomplir sa mission.
Soudain une fusillade se déclenche, à la sortie du village. Les soldats courent vers leurs armes.
Jacques tend sa main par la portière, tout en stoppant la voiture à moins de 25 mètres des sentinelles. Il descend et prend la Sten de Violette. À l'abri de la portière, avec sang-froid, il arme la mitraillette et se tournant vers ses camarades : « Chacun pour soi ! »
Bariaud lâche le vélo qui tombe avec fracas. Il ouvre la portière et bondit sur la route, qu'il traverse d’un trait. Il détale en zigzagant dans le pré. Jacques n'a pas perdu de temps, se dégageant de la portière, il braque la Sten sur les Allemands stupéfaits et lâche posément une longue rafale qui jette le désarroi et la panique chez les soldats. Sten en main, il se laisse alors glisser dans le petit fossé qui borde la route. Violette quitte la banquette, traverse le chemin pour s'abriter derrière un arbre. Une rafale traverse la haie, Violette réplique aussitôt. « Êtes-vous folle ? rugit « Anastasie ». Venez près de moi, sinon vous n'avez aucune chance de vous en tirer ». Elle jette un œil vers le jeune homme qui s'enfuit mais n'est pas encore hors de portée, envoie une nouvelle rafale, puis rejoint Jacques dans le fossé. « Il faut quitter le chemin », souffle Violette à « Anastasie ». « La seule chance que nous ayons de nous en tirer est de fuir à travers champs ». Violette enlève ses chaussures à talons hauts et fuit à son tour, pieds nus. Alors seulement Jacques détale à son tour, alors que les balles commencent à siffler.
Bariaud saute une balustrade, sous le tir des Allemands. La rafale frappe une vieille femme : Madame Verdier, la femme du facteur, qui garde des vaches dans un pré, en bordure de la route, tombe foudroyée. Bariaud continue sa course, sain et sauf. Il finit par rencontrer un paysan conduisant une paire de boeufs : « Ne vas pas à la gare, les boches y sont ! » Précieux conseil ! Bariaud traverse carrément la voie ferrée et file vers des bosquets.
La première surprise passée, les Allemands ajustent mieux leur tir. Jacques court toujours, lâchant une rafale de temps en temps pour retarder ses poursuivants. Une fois le chargeur vide, il jette l'arme et rejoint Violette qui est en difficulté. Elle a trébuché et maintenant elle s'est foulé la cheville.
Les soldats encerclent les fuyards. Jacques essaye de porter Violette. Elle ne peut plus avancer. Des Allemands se montrent. C'est fini. Violette lui jette un dernier regard. « Fuyez ! ». Jacques repart. Accroupie sous un arbre, elle constitue maintenant une cible facile pour les Allemands. Elle se relève péniblement et, adossée à l'arbre, se met à tirer à son tour. Derrière un boqueteau où il s'est abrité, « Anastasie » comprend qu'il ne peut plus lui être d’aucun secours. Violette, en tenant en respect les Allemands, permet à « Anastasie » de s'échapper, selon les ordres de Staunton[2].
Violette légèrement blessée au bras, une entorse à la cheville, sans munitions, et épuisée, est finalement capturée.
Plus de cent soldats répartis dans la campagne, ratissent les haies. Ils fouillent méthodiquement la maison des Montintin près de la voie de chemin de fer le long de laquelle « Anastasie » a pris la fuite. Ne trouvant rien, la chenillette repart. Violette qui ne soupçonne pas Jacques si près d'elle, jette un dernier regard sur le lieu de sa capture.
Pendant ce temps, Jean Bariaud qui a réussi à échapper à ses poursuivants, n'a qu'une hâte : prendre contact avec le Major Staunton qui se trouve à Sussac. Après bien des difficultés, il réussit à joindre l'officier britannique et il l'informe de la triste nouvelle.
Violette est amenée au quartier général de la Gestapo à Limoges et interrogée par le SS major Kowatch[3].
Le lendemain, accompagné de Bob Maloubier et d’une équipe de résistants, il se rend à Limoges et surveille la prison pendant plusieurs jours. Violette est conduite deux fois par jour au quartier général de la Gestapo, pour y être interrogée. Ils projettent de l'enlever au cours d'un de ces déplacements. L'opération est prévue pour le 16 juin. Bob Maloubier et quatre maquisards, fortement armés, doivent bondir d'une voiture et enlever Violette, tandis que Staunton et six autres hommes assurent la couverture. Jacques Dufour qui entre-temps avait rejoint Staunton, doit participer à l'opération. Hélas, à l'aube du 16 juin, Violette est transférée de Limoges à Paris, de sorte que l'opération ne peut avoir lieu.
La déroute de l'armée allemande se dessine. Le l0 juin, les SS qui ont pendu à Tulle, brûlé, tué, capturé Violette à Salon-la-Tour, partent en expédition punitive. Ils perpètrent le massacre d’Oradour-sur-Glane.
- Elle est ensuite amenée à Paris, avenue Foch, où elle est interrogée par le SS Sturmbannführer Hans Joseph Kieffer[4] et elle subit plusieurs semaines d'interrogatoires brutaux. Mais elle ne parle pas.
- Août. Le 8, elle est déportée en Allemagne, à Ravensbrück[5] avec deux autres femmes du SOE, Denise Bloch et Lilian Rolfe, courrier du réseau HISTORIAN de George Wilkinson dans le Loiret. Au cours du trajet en train vers Ravensbrück, une attaque aérienne survient. Les gardiens cherchent à se mettre à l'abri. Bien qu'enchaînée à un autre prisonnier, Violette Szabo parvient à apporter une bouteille d'eau à des officiers britanniques blessés. Elles restent trois semaines à Ravensbrück, sont transférées à Torgau, un camp de travail d'où elles envisagent de s'évader, puis à Königsberg et de nouveau à Ravensbrück. Elles sont soumises aux travaux forcés et souffrent de malnutrition et d'épuisement.
1945
- Les armées alliées ont pénétré en Allemagne. Après la prise de Varsovie, les Russes avancent en Prusse Orientale.
- Janvier. Entre le 26 janvier et le 5 février, Violette Szabo, Denise Bloch et Lilian Rolfe[6] sont extraites de leur cellule et conduites dans une cour, derrière le four crématoire. Denise Bloch, qui a été très diminuée et Lilian Rolfe qui souffre d'une pneumonie, doivent être portées sur des brancards. Violette peut marcher[7]. Le commandant du camp, le SS Sturmbannführer Fritz Suchen, lit un ordre émanant de la direction des services de contre-espionnage à Berlin, prescrivant que les trois prisonnières « condamnées à mort » soient exécutées. Il ordonne au SS Scharführer Schülte de procéder aux exécutions. Schülte abat chaque jeune femme d'une balle dans la nuque. Le médecin du camp, le SS Sturmführer docteur Trommer, constate leur décès. Les corps sont aussitôt portés au four crématoire et incinérés.
[modifier] Reconnaissance
[modifier] Distinctions
- Membre de l'Order of the British Empire (MBE).
- 1946. Le 7 décembre, Violette Szabo reçoit la George Cross (GC) à titre posthume. C'est la seconde femme à la recevoir.
- 1947. La Croix de guerre 1939-1945 (CG) lui est décernée par le gouvernement français.
- 1973. Elle est décorée de la Médaille de la Résistance.
[modifier] Monuments, musées, etc.
- En tant que l'un des 104 agents de la section F du SOE morts pour la France, Violette Szabo est honorée au mémorial de Valençay, Indre.
- Le Violette Szabo GC Museum se situe à Cartref, Tump Lane, Wormelow Tump, Herefordshire, HR2 8HN, Angleterre.
- Mémorial de Brookwood : panneau 23, colonne 3.
[modifier] Sources
[modifier] Bibliographie
- R.J. Minney, Carve her Name with Pride: The Story of Violette Szabo, Newnes, 1956.
- Susan Ottaway, Violette Szabo: The Life That I Have. Pen & Sword Books Ltd., 2003. ISBN 0-85052-976-X
- Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, ISBN : 978-2-84734-329-8 / EAN 13 : 9782847343298. Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle.
[modifier] Liens externes
- Photographies de Violette Szabo sur le site Special Forces Roll of Honour : série 1, série 2.
- Violette Szabo Museum
- Violette Szabo GC Museum
- Baker Street page about Violette
- George Cross database page about Violette Szabo GC
- (fr+en) Carve Her Name with Pride sur l’Internet Movie Database
- Article Violette Szabo du Wikipédia de langue anglaise.
[modifier] Notes
- ↑ L'entraînement SOE comprend : lecture de cartes, émission en morse, maniement des armes et des explosifs, exercices de commando, longues marches, parachutisme, combat à main nue, sabotage, communications, cryptographie, travail psychologique (nouvelles identités, filatures, interrogatoires).
- ↑ Des témoins de cet accrochage ont confirmé à Philip Vickers avoir vu des soldats SS tomber à terre.
- ↑ qui a présidé la veille aux atrocités de Tulle.
- ↑ qui fut plus tard exécuté par les Anglais en tant que criminel de guerre
- ↑ Ravensbrück, le camp de concentration situé dans les marais du Mecklembourg, contenait 40000 femmes provenant de tous les pays occupés.
- ↑ Toutes trois avaient été entraînées en Angleterre dans la même session (à vérifier).
- ↑ Cette scène a été décrite par un témoin oculaire, Madame Julie Barry, qui a survécu à sa déportation.