Discuter:Violaine Vanoyeke

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Vous dites : "Elle est considérée comme l'une des plus éminentes spécialistes de l'Antiquité". C'est très utile de mettre de tels jugements dans une encyclopédie mais considérée par qui ? Moi, les universitaires avec qui j'ai eu l'occasion d'en parler, elle les faisait surtout rire...
Remi Mathis 30 septembre 2006 à 17:19 (CEST)

Et bah dis donc, c'est Mme Vanoyeke elle-même qui a écrit les textes ? Parce que dans le milieu de l'égyptologie, cette dame passe davantage pour un produit marketing que pour une éminente spécialiste de l'antiquité. Ce qu'elle n'est d'ailleurs pas : j'ai recherché sur le site du sudoc. Elle n'apparaît jamais comme auteur de thèse. Or, si mes souvenirs sont bons, le doctorat est...indispensable pour être enseignant chercheur. Sa réputation a été bâtie par la presse et les maisons d'édition, afin de vendre ses romans (ça oui, elle sait faire).

Si j'ai le temps, je poursuivrai mes "recherches", afin de démontrer que Madame Vanoyeke n'est pas plus historienne, linguiste, helléniste, latiniste, égyptologue (ouf ! ça fait beaucoup, dire que certains ont passé toute une vie à étudier un règne ou une région ! Il faut vraiment être doué pour être spécialiste de tout ce que prétend maîtriser Vanoyeke) ou archéologue qu'un bon amateur d'histoire anonyme. Et que donc, elle n'a rien à faire dans la catégorie historien. L'article est à revoir à mon avis. Une analyse minutieuse de sa bibliographie permettrait de nous éclairer ! Guilhem 11 avril 2007 à 01:06 (CEST)

En tout cas, Mme Vanoyeke devra réviser son assertion comme quoi Toutankhamon a été assassiné. En effet, à l'époque où paraissait son ouvrage Le Pharaon assassiné (Michel Lafon, 2004), une équipe internationale de scientifiques (dont des médecins légistes de pointe) purent conclure unanimement, après avoir passé la momie du pharaon au scanner (selon "une technologie de dernier cri") que celui-ci n'avait pas été victime d'un attentat mais des conséquences d'une blessure reçue au niveau du genou lors d'un combat et qui se serait infectée. Il est mort en fin de compte de gangrène plus d'une semaine après le combat, après un début de cicatrisation naturelle du tissu osseux. La blessure fatale serait typique de celle qu'infligeaient les guerriers hittites. Quant à l'esquille osseuse retrouvée dans la boîte crânienne, elle serait le fait de la technique d'embaumement lors de l'extirpation de la masse cérébrale par le nez: là aussi, des traces de résine, retrouvée au niveau de cette esquille, l'attestent. De même, la fracture relevée à l'arrière du crâne serait post mortem, causée par le heurt de la tête (chute du cadavre) sur une surface dure (voir e.a. le DVD diffusé sur le sujet par le National Geographic, 2005).

Et à propos de Violaine Vanoyeke : On sait qu'elle est une romancière, spécialisée dans le roman historique ayant surtout l'Egypte pharaonique pour cadre. Mais lorsqu'on apprend qu'elle est en plus archéologue et auteur de découvertes archéologiques ("s’appuyant sur une immense documentation et sur ses propres découvertes d’archéologue, elle nous entraîne dans la capitale d’Akhenaton, au moment où s’ouvre la succession de ce dernier", peut-on lire dans une notice bibliographique la concernant), on peut alors s'étonner que nulle part dans ses pléthoriques romans, elle ne livre les références de ses publications scientifiques alors qu'elle enfonce régulièrement le clou dans ses "Avant-propos", tel que: "j'ai avancé, au regard de mes conclusions et des découvertes, des hypothèses qui se sont révélées exactes des années plus tard" (Ramsès - Les Secrets du Prince, Michel Lafon, 2007). Le ton de phrases de ce genre donne à penser que l'auteur se sent en mal de reconnaissance. C'est en tant que scientifique (et auteur d'une vingtaine de publications), mais dans un autre domaine, que je m'étonne. Si ses découvertes ont été décrites dans la littérature scientifique, on aimerait bien pouvoir les lire! 83.186.144.157 11 juin 2007 à 16:42 (CEST)