Turdine

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Turdine
Photo bienvenue - Merci
Longueur 28,7 km
Débit moyen 1,45 m3.s-1
mesurés à l'Arbresle
Surface du bassin 161 km2
Régime pluvial
Se jette dans la Brévenne
Bassin collecteur le Rhône
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

La Turdine est une rivière française qui coule dans le département du Rhône (69) en région Rhône-Alpes. C'est un affluent de la Brévenne en rive gauche, donc un sous-affluent du Rhône par la Brévenne, l' Azergues et la Saône.

Sommaire

[modifier] Géographie

La Turdine naît dans les confins sud des monts du Beaujolais, au sud du col du Pin Bouchain, sur le territoire de la commune de Joux. Dès sa naissance, elle adopte la direction de l'est-sud-est, orientation qu'elle ne quitte plus jusqu'à la fin de son parcours.Une partie de ses eaux est retenue par un barrage en amont de Tarare. Elle reçoit le Boussuivre avant de traverser Tarare où elle est en partie couverte. Elle finit par se jeter dans la Brévenne à l'Arbresle après avoir parcouru environ 25 kilomètres.

[modifier] Communes traversées

La Turdine traverse ou longe les communes suivantes, d'amont en aval :

[modifier] Hydrologie

La Turdine est une rivière très irrégulière, à l'instar de ses voisines du rebord oriental du massif central. Son débit a été observé durant une période de 21 ans (1987-2007), à l'Arbresle, localité du département du Rhône située au niveau de son confluent avec la Brévenne [1]. Le surface ainsi étudiée y est de 161 km², soit la quasi totalité du bassin versant de la rivière.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à l'Arbresle est de 1,45 m³ par seconde.

La Turdine présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme il est de règle dans la région des monts du Beaujolais. Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 1,77 à 2,36 m³ par seconde, de novembre à avril inclus (avec un maximum en janvier). A partir de la seconde partie du mois de mars cependant, le débit diminue progressivement, et cette baisse se prolonge tout au long du printemps jusqu'aux basses eaux d'été. Celles-ci ont lieu de juillet à septembre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au plancher de 0,278 m³ au mois d'août, ce qui reste assez consistant. Mais ces moyennes mensuelles occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,025 m³ par seconde (25 litres), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est sévère, le cours d'eau étant alors très amaigri. Mais ce fait est fréquent parmi les rivières de la région (voir note [2] ).

Quant aux crues, elles peuvent être fort importantes, compte tenu de la petitesse du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 23 et 36 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 45 m³ par seconde, le QIX 20 de 53 m³, tandis que le QIX 50 se monte à 64 m³ par seconde (voir note [3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à l'Arbresle a été de 69,5 m³ par seconde le 10 juin 2000, tandis que la valeur journalière maximale était de 60,7 m³ par seconde le 2 décembre 2003. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était nettement supérieure à la valeur définie par le QIX 50, et donc très exceptionnelle.

La Turdine est une rivière relativement abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 288 millimètres annuellement, ce qui est quelque peu inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, et aussi à la moyenne du bassin de la Saône (501 millimètres à Lyon) et de l' Azergues (300 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint le chiffre de 9,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Banque Hydro - Station U4636610 - La Turdine à L'Arbresle (option Synthèse)
  2. ↑ Le VCN3 est une mesure de l'étiage et correspond à la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes