Tin Hinan

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Tin Hinan serait la mère fondatrice du peuple touareg. Il s'agit d'une femme de légende que l'on connait aujourd'hui à travers la tradition orale touarègue qui la décrit comme « une femme irrésistiblement belle, grande, au visage sans défaut, au teint clair, aux yeux immenses et ardents, au nez fin, l’ensemble évoquant à la fois la beauté et l’autorité ». Son nom veut dire en tamachek, "la maîtresse des tentes".
Originaire de la tribu des berabers de la côte atlantique de l'Afrique du Nord, elle serait venue dans le Hoggar en Algérie en compagnie de sa servante Takamat. Tandis que les descendants de Tin Hinan seraient aujourd'hui les tribus touarègues nobles, ceux de Takamat formeraient les tribus vassales.

En 1918, Pierre Benoit, dans son roman l'Atlantide, raconte l'histoire d'Antinéa. Il s'agit en fait de Tin Hinan dont il a modifié le nom.

En 1925, à Abalessa, dans le Hoggar, des archéologues découvrent la tombe d'une femme. Ils y trouvent outre un squelette bien conservé, des pièces de monnaie à l'effigie de l'empereur romain Constantin, des bijoux en or et en argent, ainsi qu'un mobilier funéraire. La tombe, qui date du IVe, est attribuée à Tin-Hinan et est aujourd'hui une attraction touristique. Le corps, quant à lui, est conservé au musée du Bardo à Alger.

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