Discuter:Thierry Breton

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Thierry Breton était vraiment ancien président de l'Université Technologique de Troyes??? J'y suis actuellement et je n'en ai jamais entendu parler. Pourriez vous trouver une source valider ca??? darkjulien

[modifier] gardons le sens de la mesure

Ouahhh!

On est en plein culte de la personnalité. Même La Pravda n'osait pas écrire de telles hagiographies au sujet des dirigeants soviétiques!

Florilège:

"Fort de son succès chez Bull",

"Auréolé par le sauvetage, puis par la revalorisation exceptionnelle de Thomson" (le choix du mot "auréolé" traduit une sorte de lapsus freudien, car c'est bien de la vie d'un saint dont il s'agit),

"Grâce à la mise en oeuvre puis à une exécution musclée - qui deviendra un cas d'école- de son plan",

"A moins de 50 ans, il gagne alors ses galons de grand chef d'entreprise reconnu internationalement",

"Thierry Breton est la démonstration que l'on peut réussir en politique tout en ayant fait une carrière dans le monde des entreprises",

"En deux ans et demi à la tête de Bercy, Thierry Breton peut se targuer d'avoir redonné un cap vertueux aux finances publiques françaises",

"le premier des ministres des finances français à avoir fait du combat pour le désendettement de la France un axe majeur de sa politique économique, rompant pour la première fois depuis 25 ans avec la dérive des finances publiques et l'augmentation de la dette. Il lègue ainsi à son successeur une situation des finances publiques en nette amélioration"

"Thierry Breton, alors fort de cette aura nouvelle et innattendue pour la France au sein de l'Eurogroupe en profitera pour réussir à faire adopter par l'ensemble des ministres de la zone Euro un plan de désendettement",

"il a veillé à donner aux grands groupes français les moyens de se battre à armes égales dans le jeu de la mondialisation",

"De l'avis de tous, il a réellement œuvré à ce poste à la réduction de la dette, qu'il à cherché à légitimer auprès des Français",

"la nécessaire réforme de l'état; réforme qu'il commencera à mettre en oeuvre vigoureusement",

l'affaire du parachute dorée de Noël Forgeard "fait "flop" car immédiatement et fermement démentie tant par l'intéressé que par le groupe Lagardère".

N'en jetez plus!


Bon, revenons sur cet article en essayant de garder la neutralité qui convient dans le cadre d'une encyclopédie qui prétend à l'objectivité.

S'agissant de la dette publique, elle était (selon l'article Wikipédia sur la dette publique en France) de 66,7% du PIB en 2005 (année où Breton entre en fonction) et d'après les prévisions, elle pourrait être de 63,6% en 2007. Dire qu'il s'agit d'une réduction vertigineuse ou d'une "nette améloiration" est un peu exagéré.

Mais surtout, laisser entendre que Breton est le seul à avoir réussi à diminuer la dette après "25 ans de dérive des finances publiques" c'est ne pas dire la vérité. Au cours du dernier quart de siècle, la dette publique a déjà baissée. C'était entre 1998 et 2001, où elle était passée de 58,7% à 56,3% du PIB. Soyons justes. Cette légère diminution de la dette, que ce soit celle de l'époque Jospin ou celle où Breton officiait, était pour une très grande part dûe à la conjoncture internationale et au retour (timide) d'une croissance un peu plus forte. D'ailleurs en valeurs absolues, la dette a augmentée sous le mandat de Breton, passant de 1136,8 milliards d'euros à 1142,2 milliards d'euros (toujours selon l'article Wikipédia sur la dette publique française)

Pour ce qui est de la réforme de l'Etat, "vigoureusement" mise en oeuvre par Breton, il aurait été bienvenue que l'auteur nous cite un exemple de cette "vigoureuse" réforme, de quelques "vigoureuses" mesures.

Concernant l'affaire du parachute dorée, prétendre que les dénégations de Breton suffisent à clore le dossier, peut prêter à sourire. Et considérer que le fait que le groupe Lagardère corrobore les dires du ministre est la preuve irréfutable de leur véracité est de nature à nous interroger sur la naïveté de l'auteur: le groupe Lagardère ayant été lui même mis en cause dans cette affaire.

Il n'aurait pas été superflu que l'auteur indique les taux de croissance de la période 2005-2007, le nombre de créations d'emplois (même si ce n'est pas déterminé entièrement par l'action du ministre), sur la mise en suspens du mariage GDF-Suez pour lequel Breton s'est beaucoup battu, sur la vente des sociétés d'autoroutes, mais aussi sur le passé de Thierry Breton et notamment son passage à France Télécom. En tant que PDG de France Télécom, Breton a été soupçonné d'avoir faussé la concurence en nouant des ententes sur les prix avec SFR et Bouygues. Les associations de concommateurs ont gagné des procès contre ces sociétés.

Enfin, à la lecture de cet éloge, sur cet exemple de reconversion fantastique du monde des affaires à la politique, on en vient à se demander pourquoi Breton n'a pas sollicité les suffrages des électeurs en 2007, et surtout pourquoi Nicolas Sarkozy et François Fillon, lors de la formation de l'actuel gouvernement, se sont passés de ce talent que le monde entier nous envie.

Beau réquisitoire, mais on n'est pas au tribunal. Ici on préfère agri que discourir. Les propos que vous relevés sont le fait d'ajout d'une IP il y a une semaine. Soit vous annulez toutes ses ajouts, soit vous vous prenez en main et vous neutralisez. HaguardDuNord 22 juillet 2007 à 13:50 (CEST)
En raison de la remarque pertinente de HaguardDuNord, j'ai modifié l'article. N'ayant pu les vérifier, j'ai gardé l'essentiel des informations mais en essayant de les reformuler afin que l'article ait un ton moins emphatique. Hormis le dossier GDF/Suez, je n'ai pas ajouté d'autres informations car il me faut chercher des sources, ce que je n'ai pour le moment pas eu le temps de faire.