Théorie des organisations

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La théorie des organisations est une discipline située à la limite entre l'Économie des organisations, la Sociologie des organisations, la gestion et la science politique.
Elle s'intéresse aux organisations, aussi bien marchandes que non-marchandes, dans toutes leurs diversité (entreprise, hôpital, syndicat, association, administration, conventions,...). Elle a pour but d'analyser leur fonctionnement, leur structure et leur développement et de proposer des améliorations.

Les grands thèmes de cette discipline sont le pouvoir, les relations et rapports sociaux, l'analyse des configurations et la communication dans les groupes. Son développement a suivi les évolutions politico-sociales du XXe siècle, s'articulant selon les auteurs autour d'études empiriques ou de travaux largement théoriques.

En économie, on étudie l'ensemble des arrangements institutionnels permettant la mise en œuvre de la production et l'échange de biens et de services. Dans un sens plus restreint, l'économie des organisations consiste dans l'étude de l'organisation comme entité économique spécifique, l'entreprise étant l'organisation analysée de manière privilégiée.

Sommaire

[modifier] Paradigmes de la théorie des organisations

[modifier] Influence des courants de la théorie des organisations

Différents paradigmes ont influencé cette discipline :

L'économie des organisations a particulièrement pour objectif d'améliorer la prise de décision au sein de l'organisation.
La sociologie des organisations a particulièrement pour objectif d'améliorer la connaissance du comportement d'un groupe d'individus formant l'organisation.
Pour atteindre ces objectifs différents, ces domaines peuvent utiliser les postulats suivant qui réalisent les simplifications nécessaires aux analyses :

[modifier] Postulats des courants en économie des organisations

Approche : individualisme méthodologique et macroéconomique, étalon de mesure : valeur travail, rationalité des agents : homo oeconomicus (recherche intérêt personnel) et suivent une main invisible, autorégulation par le marché, concurrence pure et parfaite.

Approche : individualisme méthodologique et microéconomique, étalon de mesure : valeur utilité ou profit, production réalisée à l'aide du facteur travail et capital, rationalité des agents : homo oeconomicus (recherche intérêt personnel) et suivent une main invisible, autorégulation par le marché, concurrence pure et parfaite.

Approche : individualisme méthodologique et paradigme institutionnaliste (microéconomique), étalon de mesure : contrats, rationalité limitée des agents..

Approche : individualisme méthodologique et paradigme biologique, étalon de mesure : routines, rationalité limitée des agents, les routines sont considérées comme des gènes transmissibles, les motivations des individus n'impliquent pas le succès ou la survie de l'organisation. Du fait de l'incertitude, il n'est pas possible de maximiser les prises de décisions qui forment l'organisation de l'entreprise.

Approche : holisme méthodologique et paradigme institutionnaliste (macroéconomique),..

Approche : individualisme méthodologique et paradigme institutionnaliste (microéconomique), étalon de mesure : conventions, rationalité limitée des agents..

[modifier] Postulats des courants en sociologie des organisations

Approches classiques :

Approches culturelles:

  • Approches macro-sociologiques
  • Approche mixte

Approches psychosociologiques :

Approches récentes :

[modifier] Annexes

[modifier] Bibliographie

  • HATCH, Mary Jo. Théories des organisations : De l'intérêt de perspectives multiples. Éditions De Boeck Université, 2000, 418 pages. ISBN 2-7445-0064-X

[modifier] Liens externes