Théorie de Schrödinger de l'atome d'hydrogène

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Cet article est une continuation de l'article sur l'atome d'hydrogène et la Théorie de Pauli de l'atome d'hydrogène.

On considère que les harmoniques sphériques, l'équation 1D de Leibniz-Schrodinger ainsi que l'équation radiale-réduite sont des préacquis.

Pour cet article initial sur l'atome d'hydrogène, on va vérifier directement sur l'équation radiale-réduite en :

f(n, l, \frac{2r}{n})= f(n, l, s)

et que les valeurs données par les tables mathématiques pour les couches K , L et M, sont exactes:

R(n, l, r) = \frac{S(n, l, r)}{r} = r^l . e^{\frac{-r}{n}} . P(n, l, r)

( Cet article à recours aux équations pour éviter une approche purement descriptive ! ).


Sommaire

[modifier] Couche K

Pour la couche K, on l'a déjà vu l'orbitale 1s :

 \psi\ (r) = R(r) =  e^{-r} . N ,

avec N = 2 pour les couches K , L et M, sont exactes, vérifions-le :

  • R(r) est bien orthonormé sur l'intervalle r > 0 ;
  • l'équation radiale-réduite est automatiquement satisfaite puisque P = constante et k = 0.

[modifier] Couche L

Pour la Couche L il y a 1 orbitale 2s , et 3 orbitales 2p :

Orbitales 2p (de Rydberg) :

 R(r) = r \cdot \ e^{-r/2} \cdot \ N

La normalisation conduit à  N = \frac{1}{2 \sqrt{6}}

mais il faudra multiplier par 1/r . Y(1,m) , m =-1,0,1.

Et avec E = -1/4 (n=2, l=1 donc k=0), l'équation radiale-réduite est satisfaite, on l'a déjà vu.

Orbitale 2s : il y a 1 nœud, k = 1: R(r) = (1-r/2).exp(-r/2).N ;[ N = 1/sqrt(2)]. L'équation radiale-réduite est s.f" + (2-s)f' + (n-1)f = 0 avec f(s)= (1-s/2) : soit (2-s)(-1/2) +(n-1)(1-s/2) = 0, soit E = -1/4 .Vérifié!


[modifier] Couche M

Couche M : 1 orbitale 3s , 3 orbitales 3p et 5 orbitales 3d :

Orbitales 3d (de Rydberg) donc R(r) = r².exp(-r/3).N [ et N = 4/(81.sqrt(30))] et il faudra multiplier par 1/r . Y(2, m) avec m = -2,-1,0,1,2. L'énergie est E(3d) = -1/9 (déjà vu f(s) = cste).

Orbitales 3p , avec 1 nœud : R(r) = r(1-r/6)exp(-r/3).N [et N = 8/(27.sqrt(6))], et il faudra multiplier par 1/r Y(1,m) m =-1,0,1. Montrer que g(r) =1-r/6 vérifie rg" +(6-r)g' +g =0 est assez facile. Et l'énergie vaut bien E(3p) = -1/9.

Orbitale sphèrique 3s, avec 2 nœuds : R(r) = (r-a)(r-b).exp(-r/3).N ;

cette fois, il faut vérifier que f(3,0,s) = (s-a')(s-b') = s²-Ss+P satisfait s f " + (2-s)f' + 2f = 0 , ce qui est assez aisé : f est le Polynôme s²-6s+6 , soit avec s= (2/n) r , R(r) = (r²-9r+27/2)exp-r/3.N : la proba de trouver l'électronde voisin de r=a ou r= b ( soit 3/2(3 +/- sqrt(3) = 1.912 et 7.098 ) est nulle.Et l'énergie vaut E(3d)= -1/9.


[modifier] Conclusion

L'énergie la plus basse (n=1, E = E1) correspond à 1seule orbitale 1s. Puis la couche L( n=2 E = E2 = E1/2²)correspond à 1+3 orbitales, une 2s et trois 2p. La couche M ( n=3, E = E3 = E1/3²) correspond à 1+3+5 orbitales, une 3s (avec deux nœuds en 1.9 et 7.1), trois 3p (avec un nœud en r=6) et enfin cinq 3d (sans nœud).


Pour être encyclopédique, il conviendrait de donner aussi les couches N , O , P , Q , R(n=8) pour pouvoir expliquer la Classification périodique ; puis prendre des n élevés, et l= n-1 , pour les atomes de Rydberg.

[modifier] Voir aussi (par ordre de spécificité)

[modifier] Liens