Test du Mull of Kintyre

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Kintyre est en rouge. Le Mull of Kintyre fait référence au promontoire de la pointe sud, mais dans ce contexte on parle de toute la péninsule

Le test du Mull of Kintyre était une directive non officielle utilisée par le British Board of Film Classification (BBFC) au Royaume-Uni pour voir si une image d'un pénis humain pouvait être diffusée.

Le BBFC ne permettait pas la diffusion d'un film ou d'une vidéo s'il contenait un phallus en érection dont l'angle à partir de la verticale était plus grand que celui du Mull of Kintyre (Argyll and Bute), sur les cartes de l'Écosse.

Selon le professeur John Hoyles de l'Université de Hull, la directive fut adoptée par le BBFC en 1992. L'avocat écossais Richard Findlay en avait parlé dans une entrevue avec Annette McCann en 1999. Ce test fut ensuite adopté par les chaînes de télévision britanniques et par quelques maisons d'édition.

Selon l'écrivaine Emily Dubberley ce test empêcha la tendance vers une pornographie féministe dans les années 1990, parce qu'il n'était pas permis « de montrer un homme en état d'excitation » ; les images permises « n'étaient pas excitantes ». Elle dénonce le test comme un deux poids deux mesures permise dû à la perception que les femmes ne répondaient pas érotiquement aux stimuli visuels^[1].

En 2000 une porte-parole du BBFC niera l'existence de ce test^[2].

En 2002 le BBFC avait largement abandonné ses restrictions sur les images du pénis en érection. La règle semble avoir été brisée en 2003 par une série de Channel 4 appelée Under the Knife with Miss Evans.

[modifier] Notes et références

• (en) Annette McCann ; « It's a Brief Encounter » ; The Herald ; 14 octobre 1999
• (en) Rhys Williams ; « The Censor Goes Public » ; The Independent ; 29 juillet 2007

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mull of Kintyre test ».

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