Territoire d'Obock

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Territoire d'Obock
1862 — 1894
Colonie française


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Capitale Obock
Langue(s) Français
Religion {{{religion}}}
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Entité suivante
Côte française des Somalis

Le territoire d'Obock est, historiquement, le premier point d'ancrage de la colonisation française à Djibouti.

Sommaire

[modifier] Histoire

Le 2 mars 1862, les français intéressés par la position stratégique de ce site au débouché de la mer Rouge et inquiets de l'extension rapide des possessions britanniques dans la région, concluent à Paris un accord avec les sultans afars, représentés par Dini Ahmed Abou Baker, leur permettant d'installer à Obock un comptoir commercial, entérinant également la vente du terrain pour la somme de 10 000 thalers (55 000 francs-or), et réservant des droits à la France sur les côtes du Ghoubbet-el-Kharab.

Le site n'est réellement occupé qu'à partir de 1883, et un gouverneur est nommé en la personne de Léonce Lagarde, arrivé à Obock le 4 août 1884.

En 1894, Lagarde fait déplacer l'administration coloniale d'Obock vers la Ville de Djibouti, entités qu'il fusionne au sein de la Côte française des Somalis. Le territoire est connu pour avoir été le lieu de résidence du célèbre poète Arthur Rimbaud, sa maison y est transformée en musée.

[modifier] Histoire postale

Jusqu'en 1892, la colonie d'Obock utilise les timbres-poste de l'Empire colonial français au type Alphée Dubois de 1881. En 1892, ils sont surchargés « OBOCK ». Plus tard dans l'année, on surchargea aussi certains d'entre-eux avec des valeurs allant de 1 centime à 5 francs, puis sont émis des timbres au type Groupe. [1]

Les timbres émis en 1893 et 1894 se distinguent pour l'époque : il s'agit d'une série de timbres non dentelés mais, entre eux, est imprimée une ligne crantée imitant la dentelure. De plus, les timbres de 2 francs et de valeur plus élevée ont une forme de triangle équilatéral illustrés d'un méhariste[1].

Cependant, à cause de la fermeture du bureau de poste d'Obock dès 1894, le stock de timbres sert jusqu'à épuisement à Djibouti. Il est en partie coupé en deux pour constituer des valeurs d'appoint. En 1902, une autre partie est écoulée sous la forme de petites valeurs faciales surchargées[2].

Ce sont des timbres d'Obock surchargés « DJ » ou « Djibouti » qui font office de premiers timbres du protectorat français à Djibouti[1].

Les timbres utilisés ensuite à Obock sont ceux de la Côte française des Somalis, comme à Djibouti.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Dans l'ile de Kamarane : observations ethnographiques ; Sur les Danakils du golfe de Tadjoura : observations ethnographiques ; Note sur les Tumuli du territoire d'Obock ; L Faurot ; Paris : E. Leroux, 1887. (OCLC 21434083)

[modifier] Notes et références

  1. abc D'après « Côte des Somalis » et « Obock » dans le Catalogue Yvert et Tellier, tome 2, 1re partie, Pays d'expression française et territoires d'outre-mer, 1997.
  2. Jacques Delafosse, Dictionnaire des émissions philatéliques, éd. Timbropresse, 2004, ISBN 2908101106, page 110.

[modifier] Lien externe