Tais-toi !

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Tais-toi ! est un film français réalisé par Francis Veber, sorti en 2003.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Depuis que la femme qu'il aimait a été assassinée, Ruby, criminel recherché par la police, ne rêve que de se venger du meurtrier. Quentin (de Montargis, s'il vous plaît), est un braqueur de pacotille, pas méchant pour deux sous mais très simple d'esprit. Arrêté par la police à l'issue d'un énième braquage manqué, Quentin séjourne en prison. Bien qu'étant d'une nature sociable, il exaspère ses compagnons de cellule par sa simplicité. Pour cette raison, il est transféré dans la même cellule que Ruby et se prend d'amitié pour ce détenu taciturne et imperturbable. Décidé à s'en faire un ami, Quentin s'évade et entraîne Ruby malgré lui dans sa fuite. Ce dernier, qui ne renonce pas à sa vengeance, voit d'un très mauvais oeil la présence de ce compagnon inattendu. La gentillesse de Quentin triomphera t-elle de la haine vindicative de Ruby ?

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Tais-toi !
  • Réalisation : Francis Veber
  • Scénario : Francis Veber
  • Production : Saïd Ben Saïd et Gérard Gaultier
  • Budget : 27,44 millions d'euros
  • Musique : Marco Prince
  • Photographie : Luciano Tovoli
  • Montage : Georges Klotz
  • Décors : Dominique André
  • Costumes : Jacqueline Bouchard
  • Pays d'origine : France
  • Format : Couleurs - 2,35:1 - Dolby - 35 mm
  • Genre : Comédie
  • Durée : 85 minutes
  • Date de sortie : 22 octobre 2003 (Belgique, France, Suisse)

[modifier] Distribution

[modifier] Autour du film

  • Ce film reprend le schéma récurrent du « dur » encombré d'un gêneur collant, déjà utilisé dans plusieurs films : L'Emmerdeur (1973), La Chèvre (1981) et Les Fugitifs (1986)
  • On peut voir le film L'Âge de glace dans le cinéma où Quentin se fait prendre par la police.
  • La scène où Gérard Depardieu et Jean Reno traverse un square pour échapper à la police a été tournée à Vincennes, square Saint-Louis à l'ouest de la ville.

[modifier] Citations

  • « C'est un asile de fous, pas un asile de cons. Il faudrait construire des asiles de cons, mais je vous laisse imaginer un peu la taille des bâtiments. »
  • « Je m'appelle Quentin, je suis de Montargis » --> Phrase culte du film
  • « Alors si je comprends bien, le type le plus con de votre asile a réussi à enlever le type le plus dangereux, c'est pas un peu insolite ça ? »
  • « Quand j'étais petit je voulais devenir jockey, mais comme je ne suis pas resté petit je ne suis pas devenu jockey»
  • « Je connaissais un type, il était Africain martiniquais, il venait des Antilles.

_ Alors il est antillais connard, pas Africain ! _ Si, si, il s’appelait Joseph. _ Et alors, il y a des Antillais qui s’appellent Joseph. _ J’sais pas… Peut-être oui, tu vois que t’as envie de parler, tu t’appelles comment ? _ Joseph. _ T’es Africain alors ! _ Non antillais connard ! _ Bin oui, comme l’autre Joseph, Africain Martiniquais, il venait des Antilles. _ Tu me cherches ou quoi ? _ Pas du tout, j’aime bien les Africains.»

  • « Tu nous fais quoi là ? C'est Sœur Térésa de Montargis ?»
  • « T’iras aux paradis avant les autres, car plus simple d’esprit je connais pas !»
  • « T'as des yeux de cheval, le prend pas mal, mais putain c'est vrai ! T'as des yeux de bourrin !»
  • « Tu vois, j'suis content qu'il m'aient mis dans cette cellule avec toi car j'ai l'impression d'être dans une écurie.»
  • « Non j'suis pas en taule, j'suis chez les fous. Hein bin tu sais, c'est comme dans tout, ya du bon ya du mauvais,...»
  • « Ils sont en train de le transformer en légume. J'étais psychiatre, dans le temps, je ne sais pas pourquoi je me suis retrouvé ici et je me plains pas là, et j'ai moins de responsabilités... Il n'est pas malheureux ou alors il faut imaginer que les légumes sont malheureux, mais enfin, peut-on concevoir que des épinards ou des choux de Bruxelles aient des états d'âme ? »
  • «  Eh n'a qu'une fesse, tu bouffes comme une pelleteuse ! »

[modifier] Lien externe