Télégramme de Panizzardi

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Le télégramme de Panizzardi du nom de l'attaché militaire italien à Paris au début de l'Affaire Dreyfus (1894), est une demande codée, mais déchiffrée par le futur général Étienne Bazeries, une des plus remarquables figures du chiffre Français.

La veille, le colonel Alessandro Panizzardi avait indiqué à ses chefs (par une lettre dans la malle diplomatique) qu'il ne connaissait pas du tout Dreyfus, puis, s'avisant qu'il pouvait avoir été court-circuité, demande des instructions. Ce message ajoute au faisceau d'indications que l'accusé est innocent mais la hiérarchie de l'armée française maintient néanmoins son accusation. Pire, elle utilise en 1898 une version de mémoire dont le sens est inversé pour aggraver les charges, jusqu'à l'effondrement par son excès l'année suivante.