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Eric SAUVAT écrivain francophone résident à Homs en Syrie, j'ai eu le bonheur de faire éditer pour le compte de mon ami Jawdat MARRASH, aujourd'hui décédé: son Guide Oriental de Savoir-Vivre chez Publibook (2001) ainsi présenté: "J'ai connu Jawdat MARRASH en 1980 à HOMS. En cet ami j'ai découvert un philosophe éclairé, profondément marqué par une longue appartenance au Grand-Orient, honoré au titre de sa loge en Angleterre avant la deuxième guerre mondiale, ruiné par la déliquescence du Liban, il a surmonté ces fastes et ces épreuves avec un humour croustillant. Il m'a fait l'amitié de m'ouvrir son coeur et sa maison et vous m'entendrez souvent parler. Lui et les siens sont l'un de mes ancrages: Ils sont de ces pays où les enfants sont propres et correctement vêtus, où il n'est pas de mendiants car la solidarité de tous ne saurait tolérer l'indignité d'un seul." Je vous remercie pour votre présentation de la Syrie, il est vital de donner une image vraie de ce pays auquel nous devons d'être civilisé, trop souvent bêtement dénigré pour de basses raisons politiques. Je demeure ouvert à toutes discussions à ce sujet en mémoire de Jawdat MARRASH et de Farés al-Khoury qui sont des hommes qui ont perpétué ce pays.

                                                             Homs, le 17 mars 2008

PAIX N°110

Homs, le mardi 18 mars 2008

Re : Massacre de Hama 1982 Votre article ne fait pas mention de l’insécurité régnant en Syrie que j’ai vécue en chantier là-bas. L’opposition sunnite au régime d’Hafez el Assad soutenue par les U.S et l’occident pratiquait le terrorisme, massacrant les élèves officiers dans leurs écoles et individuellement l’élite coopérant avec le Régime. Hama était son fief abritant son état-major et ses armes y compris des automitrailleuses rentrées par l’Iraq. Il nous était recommandé de ne pas nous y rendre. Le blocus d’Hama en février 1982 n’a pas pu échapper au contrôle satellitaire auquel est soumis ce pays, pourtant aucun ultimatum ne lui a été signifié pour qu’il renonce à son assaut ; trop de linge sale à remuer. Absent de Syrie de mi 1981 à 1985, j’ai tout de même eu vent de la répression sanglante de cette insurrection malignement localisée par le Régime, et retrouvé Hama sans une ruine et enfin ouvert au tourisme. Je pense qu’il ne nous appartient pas de juger de cet évènement qui a apporté un quart de siècle de paix à ce pays que je fréquente, et où personne ne s’en émeut plus. éric sauvat