Symphonie n° 7 de Beethoven

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La Symphonie n° 7 en la majeur, opus 92, de Ludwig van Beethoven a été composée parallèlement à la 8e Symphonie en 1811 à Teplitz en Bohême (une période de soins au cours de laquelle il rencontra Goethe) et terminée en 1812. Elle marque un retour vers une forme strictement classique après les écarts des précédentes, une composition purement musicale sans message d'éthique, dédiée au comte Morizt von Fries.

Sommaire

[modifier] Orchestration

Instrumentation de la Septième symphonie
Cordes
premiers violons, seconds violons, altos,

violoncelles, contrebasses

Bois
2 flûtes, 2 hautbois,

2 clarinettes en la, 2 bassons

Cuivres
2 cors en la, en mi et en ré, 2 trompettes en ré
Percussions
2 timbales (la et mi)

[modifier] Structure

Elle est structurée en quatre mouvements, formant une succession de danses, de colorations et de rythmes différents, une « apothéose de la danse » selon Richard Wagner :

  1. Poco sostenuto (4/4, noire = 69, la majeur) - Vivace (6/8, noire pointée = 104)
  2. Allegretto (2/4, noire = 76, la mineur - la majeur - la mineur)
  3. Presto (3/4, blanche pointée = 132, fa majeur) - Assai meno presto (blanche pointée = 84, ré majeur) - Presto (tempo et ton primo) - Assai meno presto (tempo et ton secondo) - Presto (tempo et ton primo) - Coda
  4. Allegro con brio (2/4, blanche = 72, la majeur - do majeur - la majeur)

Beethoven en dirigea la première avec une autre de ses compositions, la Victoire de Wellington, le 8 décembre 1813 à Vienne au profit des soldats Autrichiens et Bavarois blessés à la bataille de Hanau.

Le succès immédiat perdure : pour Beethoven lui-même, et pour beaucoup, c'est l'excellence de ses symphonies.

[modifier] Cinématographie

Des extraits de cette symphonie ont été utilisés dans les bandes sons de :

[modifier] Repères discographiques

[modifier] Références monophoniques

[modifier] Références stéréophoniques

[modifier] Liens externes