Suzon

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Suzon
Photo désirée - Merci
Longueur 40,8 km
Débit moyen 0,619 m3.s-1
mesurés à Ahuy
Surface du bassin 150 km2
Régime pluvial
Se jette dans l'Ouche
Bassin collecteur le Rhône
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Suzon est une rivière française du département de la Côte-d'Or.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le Suzon prend sa source vers Panges, reçoit à Pasques les eaux d'un unique tout petit affluent de 1,7 km, le Ru blanc[1], et se jette dans l'Ouche à Longvic, à l'aval de la rue Jules Guesde. Il arrive à Dijon en suivant le parcours de la route d'Ahuy puis son cours est couvert sur environ 13km à partir du boulevard des Allobroges. Il débouche à l'air libre place Roger Salengro.

Au Haut Moyen-Âge, une partie du Suzon a été dérivée pour alimenter les fossés qui ceinturaient le Castrum, cœur du Dijon antique. Une légende populaire locale précise d'ailleurs que "Dijon périra par le Suzon".

La haute vallée du Suzon est classée Natura 2000[2]

[modifier] Communes traversées

Par ordre alphabétique :

[modifier] Hydrologie

Le Suzon est une rivière très irrégulière. Son débit a été observé durant une période de 13 ans (1990-2002), à Ahuy, localité du département de la Côte-d'Or située peu avant son confluent avec l' Ouche [3]. Le surface ainsi étudiée est de 140 km², soit la presque totalité du bassin versant de la rivière.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Ahuy est de 0,619 m³ par seconde.

Le Suzon présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent en Bourgogne séquanaise. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 1,48 à 0,97 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (avec un maximum très net en décembre et surtout janvier). A partir de la seconde partie du mois de mars, le débit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à septembre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'à 0,0 m³ au mois d'août, le cours d'eau tombant ainsi régulièrement à sec ce mois-là. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et cachent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.

Aux étiages, le VCN3 chute jusque 0 à 0,001 m³ par seconde (un litres), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est bien sûr très sévère (voir note [4] ).

Quant aux crues, elles peuvent être assez importantes, compte tenu de la taille de son bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 15 et 21 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 24 m³ par seconde, le QIX 20 de 28 m³, tandis que le QIX 50 n'a pas été calculé faute d'une période d'observation suffisamment longue pour le déterminer valablement (voir note [5] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Ahuy a été de 29,2 m³ par seconde le 30 novembre 1996, tandis que la valeur journalière maximale était de 24,2 m³ par seconde le lendemain 1er décembre. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, l'on constate que cette crue était d'ordre vicennal, et donc destinée à se répéter tous les 20-25 ans en moyenne.

Le Suzon est une rivière peu abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 140 millimètres annuellement, ce qui est plus de deux fois inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (320 millimètres). C'est très inférieur également à la moyenne du bassin de la Saône (501 millimètres à Lyon) et de l' Ouche (312 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint le chiffre très faible de 4,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Patrimoine - Curiosités - Tourisme

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Le Ru blanc (U1321000) sur le site Le Sandre
  2. ↑ Site Natura 2000.
  3. ↑ Banque Hydro - Station U1329020 - Le Suzon à Ahuy (option Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
  4. ↑ Le VCN3 est une mesure de l'étiage et correspond à la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  5. ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Annexes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes